close up image of female person sitting on sofa and holding in hands wounded leg with hematomaIstock
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C'est une histoire qui dépasse l'entendement, un cauchemar inimaginable pour une passionnée de jardinage. Josie Rowley, 69 ans, une grand-mère de treize petits-enfants vivant à Bantry Bay, dans le comté de Cork, en Irlande, a vu sa vie bouleversée par ce qui semblait être une simple piqûre de moustique. En quelques mois, cette petite marque rouge sur sa jambe s'est transformée en une série de complications médicales, aboutissant à l'amputation de ses deux jambes

Une piqûre apparemment inoffensive devient un véritable cauchemar

En septembre dernier, Josie Rowley, alors qu'elle s'occupait de ses plantes, a senti une légère piqûre sur sa jambe gauche, sans y prêter grande attention. Ce n'est que plus tard, en se préparant pour aller se coucher, qu'elle a remarqué deux petites marques rouges sur sa jambe, évoquant la taille et l'apparence d'une piqûre de moustique. « Je n'y ai pas pensé plus que ça, se souvient-elle. Je me suis dit qu'un insecte, un moustique ou une fourmi, s'était glissé dans mon pantalon. »

Mais dès le lendemain, les petites marques avaient pris de l'ampleur. Elles s’étaient agrandies et étaient devenues douloureuses. Les jours suivants, la situation n’a fait qu’empirer : les marques se sont transformées en ulcères douloureux. Inquiète, Josie a consulté son médecin généraliste, qui lui a prescrit d es antibiotiques et des antidouleurs. Malheureusement, ces traitements se sont révélés inefficaces.

Des soins intensifs, mais des résultats décevants

Après deux séries de traitements infructueux, Josie a été dirigée vers l'hôpital. Là-bas, les médecins ont décidé de poser des bandages de compression pour tenter de maîtriser l'infection. Ils ont même essayé une thérapie par les sangsues, une pratique inhabituelle mais parfois efficace pour stimuler la circulation sanguine et lutter contre les infections. « C’était tout sauf agréable, se souvient Josie. Mais j'étais prête à tout essayer pour sauver ma jambe. »

Malgré tous leurs efforts, les traitements n’ont pas donné les résultats escomptés. Les bandages de compression, censés aider à guérir les ulcères, ont en réalité aggravé la situation en ralentissant la circulation sanguine de Josie. Très vite, ses orteils ont commencé à noircir, signe d’une gangrène naissante. Les médecins n'ont eu d'autre choix que de prendre une décision radicale : amputer les deux jambes de Josie au-dessus du genou.

Un choc insupportable pour la victime et ses proches

Josie, habituée à une vie active et autonome, a été anéantie par cette nouvelle. « Comment une simple piqûre d'insectes a-t-elle pu causer autant de dommages ? C’est fou. J’ai été piquée des centaines de fois en jardinant et jamais je n’aurais imaginé en arriver là », confie-t-elle, encore sous le choc de la tournure des événements. De plus, elle mentionne qu’elle souffrait déjà d’arthrite aux mains et aux chevilles, une condition qui a pu compliquer sa capacité à combattre l’infection.

La première amputation fut une épreuve immense, mais Josie garda son calme. « Quand je suis sortie de la salle d’opération après la première amputation, j'étais sereine. Mais dix jours plus tard, quand ils ont dû enlever l'autre jambe, c'était une autre histoire. C'était comme perdre à nouveau une partie de moi-même », explique-t-elle.

En effet, avec une seule jambe amputée, il est possible de maintenir un certain niveau de mobilité et d’autonomie. Mais perdre les deux jambes a complètement changé la donne. « On pense pouvoir s’adapter, mais la réalité est bien plus dure. C’est comme si on me demandait d'apprendre à vivre autrement, avec des règles et des limites que je n'avais jamais envisagées », déclare-t-elle.

Une nouvelle vie à reconstruire

Après des mois de va-et-vient à l'hôpital, de consultations et de traitements douloureux, Josie a dû être hospitalisée à nouveau en février dernier en raison de douleurs extrêmes. C’est en mars qu’elle a subi les deux amputations, à seulement dix jours d’intervalle. Depuis, sa vie a radicalement changé. Incapable de retourner chez elle sans aménagements adaptées à sa nouvelle situation, elle vit actuellement chez sa fille Jen, 41 ans, qui l’a accueillie.

La situation est loin d'être facile. Josie, bien que munie d'un fauteuil roulant électrique, peine à se déplacer. Pour l'aider à retrouver un peu de mobilité et d'indépendance, sa fille Jen a créé une page GoFundMe afin de récolter des fonds pour acheter une voiture accessible en fauteuil roulant. « Un véhicule adapté changerait ma vie. En ce moment, pour me rendre à mes rendez-vous, je dois faire un trajet de 15 à 20 minutes jusqu'à l'arrêt de bus. Avoir une voiture où je pourrais mettre mon fauteuil roulant serait beaucoup plus simple et me permettrait de rendre visite à ma famille et de voir ma nouvelle petite-fille », explique-t-elle.

Les risques sous-estimés des piqûres d'insectes

L'histoire de Josie est un rappel poignant des dangers potentiels des piqûres d'insectes. Bien que la plupart des piqûres soient inoffensives et guérissent en quelques jours, elles peuvent, dans de rares cas, provoquer des infections graves ou des réactions allergiques. Comme le souligne le NHS, il est crucial de surveiller toute réaction inhabituelle à une piqûre d'insecte et de consulter rapidement un médecin si des symptômes inquiétants apparaissent.

Pour Josie Rowley, la route vers la guérison est encore longue, mais elle fait preuve d'une résilience remarquable. « J'apprends à vivre différemment, à m'adapter à ma nouvelle réalité. Ce n'est pas facile, mais je suis déterminée à ne pas me laisser abattre. »

Une simple piqûre d'insectes peut avoir des conséquences inimaginables, et il est essentiel de rester vigilant !

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