En 2018 déjà, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) alertait sur l'augmentation des maladies cardiovasculaires dans le monde pour ces 20 prochaines années. Aujourd'hui, l’OMS confirme que les maladies cardiaques restent la première cause de décès au monde, et que le nombre de malades ne cesse de croître. Plus surprenant, la part des femmes touchées par les troubles cardiovasculaires, que l’on a longtemps cru réservés aux hommes, prend la même direction et explique même l’augmentation globale. Car si le nombre d’hommes qui meurent chaque année d’une crise cardiaque diminue lentement, celui des femmes au contraire flambe (+5% chaque année selon la Fédération Française de Cardiologie, FFC). Aujourd’hui, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes en France, loin devant les cancers du sein. Face à ce constat, les professionnels se sont mobilisés. En 2020, la Fondation Agir pour le cœur des femmes voit le jour, portée par la Dre Claire Mounier-Vehier, cardiologue et ancienne présidente de la Fédération Française de Cardiologie (FFC). Le but? Sensibiliser sur cette cause car les maladies cardiovasculaires tuent chaque jour "200 femmes en France, avec des retards de prise en charge essentiellement dus au fait d’une méconnaissance de la réalité. Pourtant, 8 accidents cardio-vasculaires sur 10 sont évitables grâce à une meilleure hygiène de vie et un dépistage adapté”, explique-t-elle sur le site de la Fondation. Comment expliquer un tel retard de diagnostic ? En grande partie par la méconnaissance des symptômes, rarement identifiés par les femmes mais aussi par les médecins comme des signes d’urgence d’un possible infarctus du myocarde. L’étude WAMIF (pour Young Women Presenting Acute Myocardial Infarction in France) soutenue par la Fédération Française de Cardiologie (FFC) et publiée l’année dernière révèle que 20% des femmes qui avaient eu des symptômes tels que ceux qui suivent dans ce diaporama n’ont pas bénéficié d’un examen de contrôle alors même qu’un homme présentant les mêmes signes aurait sans aucun doute été correctement orienté rapidement.
En face de symptômes comme ceux qui apparaissent dans ce diaporama, un seul réflexe: appeler le 15 ou le 112, c’est une situation d’urgence.
Ce qui est pareil: Douleurs brutales dans la poitrine
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Elles sont caractéristiques de l'infarctus et peuvent apparaître au repos ou pendant un effort et s’accompagnent d’une intense sensation d'oppression. A savoir: seulement une femme sur deux victime d’un infarctus du myocardie expérimente ce type de douleurs.
Ce qui est pareil: Douleurs dans la mâchoire et le bras gauche
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Parfois la douleur descend dans les deux bras, elle dure et ne passe pas spontanément.
Ce qui est pareil: Essoufflement, étourdissements, vertiges
3/9
Ils sont soudain et sans cause apparente.
Ce qui est pareil: Nausées et/ou vomissements
4/9
Sans qu’ils puissent être reliés à la consommation d’un aliment avarié ou une maladie qui provoque des nausées ou des vomissements comme une gastro-entérite.
Ce qui est différent: Palpitations
5/9
Isolées, les palpitations ne sont pas nécessairement graves (il peut s’agir de tachycardie jonctionnelle, bénigne dans la majorité des cas) mais doivent alerter ajoutées à d’autres signes.
Ce qui est différent: Anxiété
6/9
Elle est diffuse et s’impose alors même qu’il n’y a pas de raison apparente. C’est un peu un sentiment de crainte généralisé.
Ce qui est différent: Indigestion
7/9
C’est un sentiment un peu diffus, une sorte de gêne, de lourdeur digestive qui peut s’accompagner de brûlures gastriques.
Ce qui est différent: Fatigue inhabituelle
8/9
C’est un signe souvent difficile à apprécier car de nombreuses femmes se sentent fatiguées et composent avec cette fatigue.
Ce qui est différent: Sueurs froides
9/9
Transpiration soudaine, malgré une peau “fraîche”, avec parfois une sensation de chaleur au niveau du visage.
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