Les ganglions situés sous l'aisselle portent le nom de ganglions axillaires. Ils font partie du système lymphatique, qui a pour rôle de combattre les infections. Les ganglions axillaires se répartissent en trois catégories :
- la région axillaire inférieure (située dans la partie inférieure de l’aisselle) ;
- la région axillaire centrale (située dans la partie centrale de l’aisselle) ;
- et la région axillaire supérieure (située dans la partie supérieure de l’aisselle, près du sternum).
En cas de cancer, les cellules cancéreuses se propagent d'abord à la région inférieure, avant d'atteindre les autres. Ces dernières se propagent lentement et discrètement. En effet, en l’absence de menaces pathogènes, les ganglions axillaires sont pratiquement imperceptibles à la palpation. Pourtant, il est important de savoir les détecter le plus tôt possible.
L'inflammation des ganglions
Les ganglions lymphatiques sont de petites structures en forme de haricot qui jouent un rôle crucial dans le système immunitaire, aidant à filtrer les substances nocives et à combattre les infections.
Lorsqu'ils se gonflent, cela peut indiquer une inflammation souvent causée par une infection virale ou bactérienne, comme un rhume ou une grippe, mais également par des maladies auto-immunes ou, plus rarement, par un cancer.
Le gonflement des ganglions lymphatiques est généralement une réponse naturelle de l'organisme pour combattre une infection. En termes de traitement, il dépend de la cause sous-jacente : les infections virales peuvent se résoudre d'elles-mêmes, nécessitant simplement du repos et une bonne hydratation, tandis que les infections bactériennes peuvent nécessiter des antibiotiques.
Dans tous les cas, si le gonflement persiste ou s'accompagne de symptômes inquiétants, il est conseillé de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic et un traitement appropriés.
Est-ce que le stress fait gonfler les ganglions ?
Le stress et l'anxiété peuvent avoir divers impacts sur l'organisme, mais leur relation directe avec le gonflement des ganglions lymphatiques est souvent indirecte.
Lors de périodes de stress intense, comme pendant des examens ou d'autres situations stressantes, le système immunitaire peut être affaibli, rendant l'organisme plus vulnérable aux infections.
C'est cette vulnérabilité accrue qui peut mener à une réaction immunitaire, comme la présence de ganglions enflés, plutôt que le stress en lui-même. Bien que le stress ne soit pas une cause primaire du gonflement des ganglions, il peut exacerber les symptômes d'une infection existante en réduisant la capacité de l'organisme à réagir efficacement.
Pour cette raison, maintenir une bonne gestion du stress est essentiel pour le bien-être général et pour minimiser les risques d'infections qui pourraient entraîner un gonflement des ganglions.
Comment détecter un ganglion sous l’aisselle ?
Les ganglions deviennent détectables lorsqu’ils se mettent à enfler. On parle alors d’adénopathie pour qualifier le phénomène qui conduit un ganglion à former une boule sous l’aisselle. Cette inflammation peut se traduire différemment selon les individus et la nature de l’attaque (virus, bactérie, microbe…).
Le ou les ganglions axillaires peuvent ainsi être souples ou durs, douloureux ou non. En cas de cancer, il est impossible de le détecter aux premiers stades. En revanche, dans des stades plus avancés du cancer, vous pourrez sentir une masse au niveau de l'aisselle puisque les ganglions axillaires deviennent enflés. Toutefois, rassurez-vous, car, dans la majorité des cas, ils sont totalement bénins et témoignent seulement du fait que votre système immunitaire fonctionne.
Quelles sont les principales causes du ganglion gonflé sous l’aisselle ?
Il peut y avoir plusieurs causes à des ganglions sous les aisselles. Généralement, ils gonflent en présence d’une infection virale et se résorberont naturellement lorsque la réponse immunitaire, alors engagée, aura eu raison des agents pathogènes. Leur apparition peut également être un signe de syndrome de fatigue chronique.
Dans certains cas, ils peuvent aussi révéler la présence de pathologies plus graves telles que
- Le cancer du sein : dans ce cas-là, les ganglions lymphatiques deviennent douloureux et enflés.
- La tuberculose : les ganglions peuvent être une conséquence de la tuberculose, maladie infectieuse qui affecte les poumons.
- Et la sarcoïdose : la forme aiguë de cette maladie débute souvent par des ganglions au niveau des aisselles. Cette maladie se caractérise par ailleurs par un essoufflement et des douleurs thoraciques.
Même si les ganglions sont généralement sans danger, il est préférable de consulter un médecin lorsqu’ils perdurent plus de quelques jours. Ce dernier va procéder à une palpation des ganglions et peut demander une mammographie, des analyses de sang ou encore la ponction d’un ou des ganglions.
Comment reconnaître un ganglion cancéreux ?
Reconnaître un ganglion cancéreux peut être crucial pour un diagnostic précoce et un traitement efficace. Lorsqu'un ganglion apparaît, il est important de prêter attention à certains signes particuliers : un ganglion cancéreux est souvent dur, indolore et persiste plus longtemps que les ganglions gonflés dus à des infections courantes.
Si un diagnostic de cancer est confirmé, des traitements comme la chimiothérapie ou la radiothérapie sont sûrement proposés, avec des effets secondaires variés. Ainsi, être attentif à l'apparition d'un ganglion suspect et consulter rapidement un médecin reste la meilleure approche pour assurer une gestion optimale de la santé.
Focus sur les différents ganglions
Chaque ganglion a une fonction spécifique et peut réagir de manière distincte aux diverses conditions de santé.
Ganglion au cou
Les ganglions situés au niveau du cou, également appelés ganglions cervicaux, jouent un rôle crucial dans la défense de l'organisme contre les infections et les maladies. Ils sont principalement localisés de chaque côté du cou, le long des muscles sternocléidomastoïdiens. Ces ganglions peuvent gonfler en réponse à des infections virales comme le rhume, des infections bactériennes comme l'angine ou d'autres affections inflammatoires.
Ganglion à la gorge
Les ganglions à la gorge, souvent appelés ganglions lymphatiques pharyngés, sont des sentinelles essentielles du système immunitaire situées près de la base de la gorge. Ils se gonflent généralement en réaction à des infections locales telles que les maux de gorge, les amygdalites ou les infections respiratoires. Leur rôle principal est de filtrer et de piéger les agents pathogènes qui pénètrent par les voies aériennes.
Ganglion à l'aine
Les ganglions situés à l'aine, connus sous le nom de ganglions inguinaux, sont des composants clés du système lymphatique qui aident à filtrer les bactéries et autres agents pathogènes. Localisés de chaque côté de la région pelvienne, ces ganglions peuvent gonfler en réponse à des infections des jambes, des pieds ou des organes génitaux. Les causes courantes de leur augmentation de taille incluent les infections cutanées, les blessures locales ou les infections sexuellement transmissibles.
Ganglions à la nuque
Les ganglions à la nuque, également appelés ganglions cervicaux postérieurs, jouent un rôle crucial dans la défense immunitaire en filtrant les agents pathogènes qui circulent dans la lymphe. Situés à l'arrière du cou, juste sous la base du crâne, ces ganglions peuvent gonfler en réponse à des infections du cuir chevelu, des infections virales comme la mononucléose ou des affections inflammatoires.
Ganglion au ventre
Ces ganglions, répartis autour de l'intestin, participent à la défense contre les infections digestives et peuvent gonfler en réponse à des inflammations intestinales, des infections gastro-intestinales ou d'autres affections abdominales.
Bien que les ganglions lymphatiques sous l'aisselle puissent parfois être de la taille d'un petit pois et ne pas susciter d'inquiétude, il est crucial de rester vigilant. Surtout si leur apparition s'accompagne de symptômes comme une fatigue excessive. Cette partie du corps joue un rôle essentiel dans notre système immunitaire et tout changement notable mérite une attention particulière.
Consulter un médecin généraliste est fortement recommandé pour un diagnostic précis et pour écarter d'éventuels problèmes de santé sous-jacents.
Vidéo : Fatigue chronique : quand s’inquiéter ?
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