L’embolie pulmonaire désigne l’obstruction d’une artère pulmonaire ou de l’une de ses branches par un caillot de sang. C'est une complication possible de la phlébite.
Si un caillot se forme dans une veine au niveau des jambes, on parle d’une phlébite. L'embolie pulmonaire peut survenir lorsque le caillot se détache de la paroi de la veine et remonte vers le cœur dans le sens de la circulation veineuse. En se contractant, le ventricule droit propulse le caillot dans les artères pulmonaires. En cheminant vers des conduits de plus en plus fins, il finit par rester bloqué. Ce phénomène est à prendre au sérieux : mal diagnostiquée, l'embolie pulmonaire peut être fatale.
La Fédération Française de Cardiologie estime à 100 000 cas par an en France, le nombre d'embolies pulmonaires. Parmi elles, 10 000 à 20 000 s'avéreraient mortelles.
Dans un récent rapport publié par Santé Publique France, on constate des disparités selon les régions françaises. Certaines zones semblent largement plus touchées que d'autres. Faites défiler notre diaporama.
Embolie pulmonaire : attention si vous êtes constamment immobilisé
Plusieurs facteurs sont susceptibles de favoriser la survenue de caillot sanguin, et donc également d'une embolie pulmonaire. On cite notamment le surpoids, certains cancers ainsi que la prise de la pilule contraceptive. En effet, l’œstrogène contenu dans celles-ci et dans les hormones de remplacement (après la ménopause) peut augmenter le risque de développer des caillots sanguins.
Certaines habitudes vont également vous mettre en danger. C'est le cas du tabac et de la sédentarité. Si vous êtes constamment immobilisé, votre sang stagnera dans vos veines ce qui peut favoriser les embolies pulmonaires. Pour la même raison, les vols longs courriers et les trajets en voitures augmentent vos risques.
Parmi les facteurs de risque, on retrouve aussi les grossesses : le poids du bébé exerce une pression sur les veines du bassin, ce qui peut ralentir la circulation dans les jambes, favorisant la formation de caillots sanguins.
Faite un tour dans notre diaporama pour connaître les départements où l'on recense le plus de cas d'embolies pulmonaires.
Meurthe-et-Moselle
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 142,3 (plus de 142 patients hospitalisés pour une embolie pulmonaires sur 100 000 habitants).
Haute-Marne
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 134,6.
Martinique
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 134,6.
Vosges
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 132,1.
Loire
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 131,7.
Bas-Rhin
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 131.
Haute-Loire
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 130.
Haute-Savoie
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 129,7.
Aisne
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 129,5.
Jura
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 128,3.
Isère
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 128.
Saône-et-Loire
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 127,8.
Haute-Saône
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 126,9.
Moselle
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 126,1.
Nord
Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 124,9.
Taux standardisé de patients hospitalisés avec une embolie pulmonaire (pour 100 000), Santé Publique France, 2019
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