L’embolie pulmonaire est une pathologie à prendre en charge rapidement. Selon Santé Publique France, elle est responsable de l'hospitalisation d'environ 55 000 patients et de 15 000 morts chaque année. Elle serait ainsi la 3e cause de décès en France après les maladies cardiovasculaires et les cancers.
Les symptômes qui peuvent faire craindre une embolie pulmonaire
L’embolie pulmonaire survient lorsqu’une artère du poumon ou une de ses branches se retrouve obstruée par un caillot sanguin. Ce dernier se forme le plus souvent dans une veine profonde de la jambe au cours d’une phlébite. Il se détache de la paroi de la veine pour se diriger via la circulation sanguine vers le cœur pour finalement atteindre l’artère pulmonaire.
Cette obstruction "provoque des dommages au niveau du poumon atteint et la partie lésée ne peut plus fournir d’oxygène à l’organisme", précise l’assurance maladie sur son site internet Ameli.
Si la pathologie est grave, les symptômes de l'embolie pulmonaire peuvent passer inaperçus au début, car ils sont peu intenses ou peu spécifiques. Les premiers signes à repérer sont :
- une douleur thoracique d’un côté, qui augmente à l’inspiration ;
- des difficultés à respirer : la respiration est de plus en plus rapide et courte ;
- une toux : moins fréquente, elle peut être accompagnée de crachats avec du sang.
Si l’embolie pulmonaire est massive, d’autres symptômes sont susceptibles d'apparaître :
- un malaise ou une perte de connaissance ;
- une accélération du rythme cardiaque ;
- une tension artérielle basse ;
- une coloration bleue au niveau des lèvres et de l’extrémité des doigts.
“Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais ils doivent toujours alerter lorsqu’ils surviennent dans un contexte de risque de phlébite et d’embolie pulmonaire", précise l’Assurance Maladie.
La rédaction de Medisite liste en image les facteurs de risque d’embolie pulmonaire qui doivent mener à se montrer attentif et réactif face aux symptômes de la maladie pulmonaire.
Avoir subi une intervention chirurgicales
Avoir récemment opéré augmente les risques de survenue d'embolie pulmonaire. Il faut être particulièrement vigilant, s'il s'agit d'une intervention orthopédique, gynéco-obstétricale et pour cancer.
Des traumatismes
Les chocs et les fractures osseuses favorisent la survenue d'une embolie pulmonaire.
Les troubles de la coagulation
Le site Ameli met en garde également contre les troubles de la coagulation liés à des maladies héréditaires.
Être alité ou immobilisé longtemps
Si vous êtes alités pendant un très long période à cause d'une maladie ou d'une fracture ou immobilisé dans la même position (vol long courrier), le risque d'embolie pulmonaire devient plus élevé.
La pilule
La prise de la pilule contraceptive ou d'un traitement hormonal favorise les embolies pulmonaires.
Certaines maladies
L'Assurance Maladie met en garde contre plusieurs maladies qui augmentent les risques d'embolie pulmonaire comme les cancers du poumon et de l’estomac, l'insuffisance cardiaque, l'infarctus du myocarde...
Les antécédents de phlébite doivent aussi conduire à la prudence.
La chimiothérapie
Certains traitements médicamenteux comme la chimiothérapie anticancéreuse favorisent le développement d'une embolie pulmonaire.
Le surpoids et l'obésité
Avoir un IMC supérieur à 25 augmente les risques d'embolie pulmonaire.
https://www.vidal.fr/maladies/coeur-circulation-veines/embolie-pulmonaire/symptomes-diagnostic.html
https://www.ameli.fr/assure/sante/urgence/pathologies/embolie-pulmonaire#text_15169
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