Dysphagie : comment la détecter ?
Les symptômes susceptibles de révéler une dysphagie sont nombreux. Leur intensité peut également diverger d’un individu à l’autre, ce qui rend son diagnostic précoce relativement difficile à établir. La principale manifestation de ce trouble reste néanmoins la difficulté à déglutir ou à avaler. A cela peuvent s’ajouter une salivation excessive, de la toux ou encore des étouffements lors de la déglutition. Il arrive également que les aliments mastiqués ne parviennent pas à passer le fond de la gorge et y stagnent. Selon le degré de sévérité de l’atteinte, une perte de poids conséquente et rapide peut être observée. Elle résulte d’une incapacité à s’alimenter normalement.
Dysphagie : à quoi est-elle due ?
En règle générale, la dysphagie constitue le signe clinique d’un trouble localisé au sein du système digestif et résulte, bien souvent, de la présence d’un obstacle qui empêche le passage naturel de la nourriture. Il peut s’agir d’une tumeur digestive (cancer épidermoïde, adénocarcinome) ou encore d’un diverticule de Zenker. Lorsqu'aucun obstacle n’est détecté, d’autres causes sont alors recherchées. Parmi les autres origines de la dysphagie, on retrouve le reflux gastrique, l’œsophagite, la pharyngite, l’angine… Certains troubles neurologiques peuvent également expliquer ce type de phénomène.
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