Fausse frayeur. En 2009, plusieurs études ont suggéré une possible augmentation du risque de survenue de cancer chez les personnes diabétiques soignées par insuline glargine. L'Agence nationale du médicament (ANSM) a alors commandé une étude à la Caisse nationale d'assurance maladie pour évaluer ce risque. Au total, plus de 70 000 diabétiques de type 2, âgés de 40 à 79 ans ont été suivis pendant environ 3 ans. L'Agence européenne EMA en a fait de même en Europe (175 000 patients ont participé) et en Amérique du Nord (140 000 patients). Dans un document publié le 28 février 2014, l'ANSM indique "les résultats n'ont pas confirmé ce risque. Aussi, le rapport bénéfice/risque de ces médicaments reste toujours favorable". Elle précise néanmoins que "la surveillance de ce risque est poursuivie".
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Des antidiabétiques augmenteraient les risques de cancerL'insuline glargine, analogue de l'insuline humaine, est autorisée dans l'Union européenne depuis le 9 juin 2000 dans le traitement du diabète non insulinodépendant de l'adulte, de l'adolescent et de l'enfant à partir de 2 ans.
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