Alors que la plupart des restrictions sont levées en France, on observe un rebond épidémique avec notamment plus de 69 000 nouvelles contaminations Covid au mercredi 9 mars. Dans certains départements, le taux d'incidence dépasse à nouveau les 1 000. Pour rappel, ce dernier correspond au nombre de cas pour 100 000 habitants. C'est l'indicateur principal sur lequel se sont basées les autorités depuis le début de la pandémie pour instaurer les restrictions.
Dans son rapport hebdomadaire publié ce jeudi 10 mars, Santé Publique France indique que le sous-variant BA.2 d'Omicron est devenu majoritaire en France. Il serait actuellement en cause dans 52 % des contaminations au coronavirus.
"Plusieurs facteurs l’expliquent [le rebond des contaminations, ndlr]. Le premier est qu’on a tellement dit aux Français, depuis trois semaines que l’épidémie était terminée avant même que celle-ci régresse que beaucoup considèrent que la vague Omicron est derrière nous, explique Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine) interviewé par nos confrères de La Dépêche. De plus, en raison de la présidentielle et de la guerre en Ukraine, les médias en parlent moins et leur piqûre de rappel nécessaire n’existe plus".
Covid : comment expliquer ce rebond de cas ?
L'infectiologue estime toutefois que ce rebond épidémique n’est "pas grave" et selon lui, transitoire. "Mais il est important, car il montre que le virus ne s’en va pas d’un coup de baguette magique et qu’il ne disparaîtra pas dans la nuit du 13 au 14 mars en même temps que le pass vaccinal", ajoute-t-il.
Dans un récent rapport, l'Institut Pasteur avait également anticipé que le taux de transmission du virus pourrait augmenter à partir du 14 mars. Selon leurs experts, ce phénomène n'est pas surprenant. Alors que la plupart des mesures prennent fin, les Français ont tendance à augmenter leurs contacts, et donc à faire circuler le virus s'ils sont contaminés.
"Dans tous les scénarios explorés, le pic des cas reste très inférieur au pic de janvier", rassure toutefois l'Institut Pasteur. Pour rappel, en janvier, le pic de contamination était supérieur à 350.000 cas.
Moselle
Dans ce département, le taux d'incidence a atteint 1 143 au 13 mars 2022.
Meurthe-et-Moselle
Dans ce département, le taux d'incidence a atteint 1 059 au 13 mars 2022.
Meuse
Dans ce département, le taux d'incidence a atteint 1 016 au 13 mars 2022.
Ardennes
Dans ce département, le taux d'incidence a atteint 1 173 au 13 mars 2022.
Côtes-D'armor
Dans ce département, le taux d'incidence a atteint 1 019 au 13 mars 2022.
Finistère
Dans ce département, le taux d'incidence a atteint 1 141 au 13 mars 2022.
La Réunion
Dans ce département, le taux d'incidence a atteint 1 022 au 13 mars 2022.
Martinique
Dans ce département, le taux d'incidence a atteint 3 823 au 13 mars 2022.
Guadeloupe
Dans ce département, le taux d'incidence a atteint 1 035 au 13 mars 2022.
https://www.ladepeche.fr/2022/03/09/les-contaminations-au-covid-19-repartent-a-la-hausse-le-virus-ne-sen-va-pas-dun-coup-de-baguette-magique-selon-benjamin-davido-10158648.php
https://modelisation-covid19.pasteur.fr/variant/InstitutPasteur_impact_BA2_relachement_mesures_20220310.pdf
https://covidtracker.fr/dashboard-departements/
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