Déprogrammer les opérations "non urgentes" pour prioriser les patients Covid touchés par des formes graves. C'était une des façons dont les médecins ont fait face à l'afflux de patients touchés par le coronavirus lors des précédentes vagues.
Malheureusement, ce scénario est susceptible de se reproduire. Alors que la cinquième vague frappe la France, le principal syndicat de chirurgiens libéraux craint des déprogrammations massives d'opérations et demande " que l'administration ne prenne pas seule ces décisions". C'est "un cri d'alarme pour la prise en charge des patients" lancé par Philippe Cuq, coprésident de l'union syndicale Avenir Spé-Le Bloc.
Et pour cause, la pression épidémique ne cesse de croître dans les hôptaux en France, et particulièrement dans certains départements. On les passe en revue dans notre diaporama.
Déprogrammation des opérations : à quel moment verrons-nous l'impact ?
"Les déprogrammations ont recommencé la semaine dernière, leur impact ne sera pas visible d'ici la fin de l'année car l'activité va baisser pendant les vacances, mais la situation risque d'être catastrophique en janvier", estime Philippe Cuq.
"On manque de personnel dans tous les blocs de France" à cause des démissions, des arrêts maladie ou encore des soignants "partis dans les centres de vaccination", ajoute-t-il.
L'année dernier, l'ARS (Agence Régionale Santé) avait appeler les établissements de santé à "procéder à la déprogrammation des activités de soins programmées tant en médecine qu’en chirurgie, à l’exception des prises en charge urgentes et de celles dont la déprogrammation exposerait les patients concernés à une perte de chance".
Concrètement, si vous êtes victime d'un accident et nécessitez une intervention chirurgicale d'urgence, l'opération ne sera évidemment pas déprogrammée. Même cas de figure si vous avez besoin d'être opéré d'un cancer. Les médecins vont d'abord évaluer s'ils peuvent reprogrammer l'intervention sans mettre votre santé en danger.
Vaucluse : 52 lits occupés
Territoire de Belfort : 50 lits occupés
Hautes-Alpes : 48 lits occupés
Bouches-du-Rhône : 47 lits occupés
Marne : 37 lits occupés
Yonne : 39 lits occupés
Hautes-Pyrénées : 39 lits occupés
Gers : 40 lits occupés
Corse du Sud : 38 lits occupés
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-des-chirurgiens-redoutent-une-vague-de-deprogrammations-catastrophique-en-janvier-2022_4883467.html
Covid Tracker, 17 décembre 2021
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