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La canicule ou encore les moustiques semblent être au cœur des préoccupations cet été. Si bien qu’on en oublie la Covid-19. Pourtant, ce dernier continue de se propager, propulsé par l’émergence de nouveaux variants. Invité sur le plateau de BFMTV ce lundi 21 août, le ministre de la santé Aurélien Rousseau s’est voulu rassurant, tout en appelant à être vigilant et à reprendre certains réflexes.
Covid-19 : le point sur la situation en France
Dans son dernier point hebdomadaire du 16 août, Santé publique France évoque une : "incidence en légère hausse dans toutes les classes d’âge". L’agence de santé détaille : "L'incidence de la Covid-19 en France montre une augmentation de 60 % par rapport à la semaine 31 passant de 7,7 à 12,3 cas confirmés en laboratoire pour 100 000 habitants". Toutefois, cette incidence reste principalement élevée chez les plus anciens : taux d’incidence de 51,2 pour les plus de 80 ans et 32,7 chez les 80 - 89 ans.
Sur la semaine 32 (du 7 au 13 août), Santé publique France évoque une augmentation de 58 % des passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 par rapport à la semaine d'avant. Cette augmentation des cas est notamment liée à l’apparition de nouveaux variants.
BA.2.86, Eris…De nouveaux variants qui inquiètent
L'un des sous-variants qui inquiète le plus est Eris. Sous-variant d’Omicron aussi connu sous l’appellation EG.5 est presque majoritaire en France. Il a d'ailleurs été désigné comme variant "d’intérêt" par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à cause de sa grande prévalence dans le monde.
Un autre nouveau sous-variant fait l'objet d'une surveillance accrue : le BA.2.86. Détecté aux Etats-Unis, au Danemark et à Israël, le sous-variant n’est pas encore présent en France. Pourtant, il inquiète l’OMS. En effet, les spécialistes ont peur qu'il soit plus contagieux que les précédents.
"Aujourd'hui, la Covid-19 et les mutations que l’on connaît ne présentent pas de dangerosité ou de niveaux d’incidences particulièrement inquiétants", rassure le ministre de la santé qui insiste sur le fait que ces variants sont actuellement sous surveillance. "On a pas du tout désarmé notre système de suivi, on a basculé dans un système beaucoup plus classique comme celui de la grippe", ajoute-t-il.
Masque : le ministre de la santé appelle à la responsabilité de chacun
Face à cette hausse des cas, le ministre de la santé a tenu à rappeler l’importance de se protéger en adoptant certains gestes, notamment le port du masque. "La première étape, c'est que dès que l'on a un symptôme ou que l'on est en contact avec des personnes fragiles : on reprend le réflexe de mettre un masque. Cela a beau être banal, c'est vital", déclare-t-il. Aurélien Rousseau a tout de même tenu a rassurer sur la situation et appelle à la responsabilité de chacun. Selon lui, les Français n’ont pas besoin d’être "infantilisés".
Toutefois, si le masque n’est pas à l’ordre du jour, il n’est pas totalement exclu pour autant. "Aujourd'hui, on n'a pas ce scénario de rendre le masque à nouveau obligatoire. Les variants sont sous surveillance. On dira les choses en temps voulu, mais il faut avoir des réflexes", conclut-il.
Coronavirus : une campagne de vaccination prévue pour l’automne
En plus de se protéger avec les gestes barrières, la prévention passe par la vaccination. Dans une interview accordé ce mardi à Libération, Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (COVARS), insiste sur l’importance de préparer la campagne de vaccination.
Cette campagne de vaccination qui avait déjà été annoncée il y a quelques jours, devrait débuter le 17 octobre en France métropolitaine. Comme pour la précédente, les personnes à risque ou en contact avec des personnes à risque sont ciblées. Ces dernières sont :
- les personnes de plus de 65 ans ;
- les personnes atteintes de comorbidités ;
- les femmes enceintes ;
- les personnes immunodéprimées
- et les professionnels des secteurs sanitaires et médico-sociaux.
Cette campagne de vaccination contre le Covid-19 sera couplée à celle contre la grippe.
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