Pour le Dr Arnaud Petit, chirurgien spécialisé en chirurgie esthétique, plastique et reconstructrice à Paris, ce n’est pas tant une zone du corps qui peut être risquée, maisla technique choisie pour l’opérer.
Il y a, en effet, beaucoup de techniques existantes pour chaque zone du corps. Voyons dans ce diaporama lesquelles peuvent être les plus à risque.
Les risques communs
"Un chirurgien doit respecter un cahier des charges pour l’embellissement d’une zone, avec des suites d’opérations simples et sans complications", explique le spécialiste auprès de Medisite. "Pour cela, il a le devoir d’utiliser les techniques les plus sécuritaires possibles. Il en existe des moins à risque que d’autres pour chaque zone. Mais, c’est au chirurgien d’expliquer au patient pourquoi il choisit telle technique et pas une autre."
"Pour chaque opération, il existe des risques communs, c’est-à-dire de possiblesinfections, hématomes, ou des problèmes decicatrisation. Mais il y a aussi des risques spécifiques à chaque intervention", continue-t-il. "En ce qui concerne les risques de thrombose ou d’embolie, ils sont rares, car on met en place des mesures de prévention."
Les paupières
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Une blépharoplastie permet de traiter les poches sous les yeux. "Un des risques de la chirurgie des paupières inférieures est l’œil rond, ou l’ectropion", indique le Dr Arnaud Petit. "Ce n’est pas si rare si l’on opère par voie sous-ciliaire. Cependant, si on passe par la voie conjonctivale, ce risque est quasi nul."
Le nez
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La rhinoplastie est une opération de chirurgie esthétique courante et se pratique pour modifier la structure du nez. "Le risque de cette intervention, c’est que le résultat puisse bouger légèrement, même plusieurs mois plus tard, et créer un défaut. Par la suite, cela peut nécessiter une reprise chirurgicale."
Le lifting du visage
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Le lifting cervico-facial permet de corriger l’affaissement de la peau du visage, en la retendant, ce qui estompe également les rides. "Lors d’un lifting, il existe un risque rare de paralysie faciale, qui est majoré si l’on pratique un lifting facial profond et invasif : le deep lane face lift", alerte le chirurgien. "La technique de plicature du SMAS est moins risquée, car elle ne touche pas le nerf facial."
Le lifting du ventre
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Le lifting du ventre retend la peau au niveau du ventre, afin d’obtenir un ventre plat et une paroi abdominale maintenue. La plastie abdominale entraîne des risques de phlébite et d’embolie pulmonaire.
La liposuccion
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La liposuccion est une intervention chirurgicale consistant à retirer des dépôts de graisse en les aspirant afin de remodeler la silhouette. Le risque en la pratiquant est de perforer un organe creux dans l’abdomen, tels que l’intestin, le foie, ou la rate.
Le lipofilling des fesses
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Avec le lipofilling des fesses, de la graisse est prélevée sur le corps du patient afin de la réinjecter dans les fesses. Le but étant d’apporter du volume. Dans 1 cas sur 1000, il peut survenir une embolie graisseuse si de la graisse est injectée dans un muscle par une canule. Et cela peut ensuite se retrouver dans les veines, en plus ou moins grande quantité.
Sources
Merci au Dr Arnaud Petit, chirurgien spécialisé en chirurgie esthétique, plastique et reconstructrice
https://www.esthetique.paris/
https://lejournaldemoncorps.fr/la-chirurgie-esthetique-est-elle-dangereuse
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