Le cancer du sein est l’un des plus fréquents chez la femme. À ce jour, on estime qu’une femme sur 9 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie et 1 femme sur 27 décédera de son cancer.

Celui-ci résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. "Certains sont agressifs et évoluent très rapidement, d’autres plus lentement. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein. Elles peuvent aussi se propager dans d’autres organes, ce qui est une situation encore plus menaçante. On parle alors de métastases", décrit l’Institut National du Cancer.

Dans la majorité des cas, le développement d'un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années. Il survient le plus souvent après 50 ans, mais il peut également apparaître plus tôt dans la vie dans les formes familiales. Le taux de survie à cinq ans se situe entre 80 et 90 % en fonction du type de cancer et de son extension au moment du diagnostic.

Cancer du sein : quels sont les symptômes ?

Sans douleur, lorsque le cancer du sein commence à évoluer, il passe inaperçu. Néanmoins, lorsqu’il se développe les symptômes peuvent être les suivants :

  • Une grosseur au sein, retrouvée à l’auto-palpation ;
  • Des écoulements au niveau du mamelon ;
  • Une rétraction du mamelon ;
  • Un aspect peau d’orange au niveau du sein ;
  • Un changement de grosseur ou de la forme d’un sein ;
  • La perception d’un ganglion axillaire (de l'aisselle) persistant.

Quels sont les facteurs de risques ?

Il faut savoir qu’un cancer du sein peut se développer sans cause ni facteur. Néanmoins, il en existe certains dont on peut se prémunir, car il augmente l’incidence du cancer :

  • Le surpoids et l’obésité après la ménopause. Une prise de poids de 20 kg double le risque de développer un cancer du sein ;
  • La sédentarité. Moins de 3 heures d’exercice physique par semaine expose au risque de cancer du sein ;
  • La consommation d’alcool ;
  • L’hormonothérapie substitutive à la ménopause, utilisée pendant plus de 5 ans, comportant une association œstrogènes-progestérone ;
  • La pilule contraceptive, utilisée pendant plus de 4 ans ;
  • L’exposition à des produits chimiques répétée.

Si aujourd’hui, son incidence progresse encore, son taux de mortalité diminue de plus en plus notamment en raison du dépistage organisé et des progrès en matière de traitement. Dans cette vidéo, le Docteur Eric Sebban nous livre notamment quelques conseils pour réaliser une autopalpation du sein.

Sources

Merci à Eric Sebban, chirurgien gynécologue et cancérologue et co-fondateur de l'Institut Rafaël

mots-clés : dépistage
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