Cancer du sein : une patiente confond ses symptômes avec un covid long

Après avoir contracté le Covid l’année dernière, une vétérante de la Royal Air Force, Ann Gilbert, a décidé (sur les conseils de son frère) de déménager de Liverpool pour plus de calme. Lors d’une visite de sa fille, cette dernière s’est aperçue d’une grosseur au niveau du sein droit de sa mère. Après quelques examens, Ann Gilbert découvre qu’elle souffre d’un cancer du sein triple négatif. Un véritable choc !

Covid long et cancer du sein : la fatigue, un symptôme trompeur

Ann Gilbert s’est confiée dans les colonnes du média anglais Mirror et raconte que depuis plusieurs mois elle souffrait de fatigue intense qu’elle a mis sur le compte du covid et de la ménopause. Son frère lui conseille de déménager de Liverpool afin de profiter d’un environnement plus calme, propice au repos. Trois semaines après le déménagement, sa fille lui rend visite et se rend compte d’une grosseur au niveau du sein droit de sa mère. Peu inquiète, la mère de famille n’y prête pas particulièrement attention, mais face à l’insistance de sa fille, elle finit par consulter un médecin au Royal Liverpool Hospital. Après une mammographie et une biopsie du sein, le verdict tombe : Ann Gilbert souffre d’un cancer du sein triple négatif a seulement 48 ans. Un choc pour cette vétérante de la Royal Air Force qui témoigne avoir toujours été en bonne santé et n’avait pas d’antécédents familiaux.

Cancer du sein triple négatif : l’importance du dépistage

La quadragénaire profite d’Octobre Rose pour engager les femmes à rester alerte sur leur santé. Si la vétérante de la Royal Air Force n’a jamais fumé et a toujours fait de l’activité physique, elle s’est rendue compte que le cancer pouvait aussi la toucher. Elle incite donc les femmes à mieux connaître leur corps et à réaliser régulièrement une auto-palpation de la poitrine, notamment pendant la toilette. Ann Gilbert doit subir 20 semaines de chimiothérapie (qui ont déjà commencé), une intervention chirurgicale sera également nécessaire ainsi que des séances de radiothérapie. Pour rappel, en France (selon le site de la Sécurité Sociale) “si vous avez entre 50 et 74 ans, tous les 2 ans vous recevrez un courrier d'invitation pour effectuer une mammographie de dépistage, accompagné d'un bon de prise en charge et de la liste des radiologues de votre département agréés dans le cadre du programme de prévention national.”

Selon l’Institut Curie : “15% des patientes ont un cancer du sein dit "triple négatif", c’est-à-dire sans aucun marqueur connu à la surface des cellules cancéreuses, susceptible de répondre à une thérapie ciblée connue.” Ce type de cancer est souvent plus agressif que les autres.