Particules fines : pic de pollution dans 6 régions françaises

Plusieurs territoires de l’Hexagone connaissent un nouvel épisode de pollution cette semaine, notamment lié aux particules en suspension, les PM10 et les PM 2,5. Selon les instituts chargés de la qualité de l’air dans les différentes régions, la situation devrait durer quelques jours. Avant de vous donner la liste des zones concernées, nous vous proposons quelques explications concernant les dangers liés à cette pollution.

Particules en suspension : une pollution dangereuse pour la santé

On appelle “particules fines” toutes celles ayant un diamètre inférieur à 2,5 µm (les PM2,5). Avec les PM10, autres particules en suspension dont la taille est inférieure à 10 micromètres, elles sont constamment mesurées sur tout le territoire afin d’alerter les citoyens d’un éventuel danger. En effet, ces particules sont particulièrement dangereuses car elles pénètrent en profondeur les poumons. “Elles peuvent être à l’origine d’inflammations et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. De plus, elles peuvent transporter des composés cancérigènes absorbés sur leur surface jusque dans les poumons”, alerte l’association Respire. Depuis les années 90, de nombreuses études menées dans différents pays ont montré le lien entre une exposition à long terme aux particules atmosphériques et le risque accru de développer un cancer du poumon.

L’Organisation Mondiale de la Santé recommande donc de ne pas dépasser le seuil journalier de 25 µg/m3 pour la concentration des PM2,5, avec une moyenne annuelle fixée à 10 µg/m3. En France, on parle de pic de pollution aux particules en suspension lorsque l’indice de qualité de l’air est “mauvais”, “très mauvais” et/ou “extrêmement mauvais”, c’est-à-dire lorsque le seuil de 40 µg/m3 de PM2,5 et/ou de PM10 est franchi.

Pic de pollution : comment se protéger ?

“La pollution atmosphérique peut être à l’origine de la survenue de symptômes respiratoires (toux, essoufflement, majoration des crises d’asthme...), d’irritations des yeux et de la gorge, mais peut aussi avoir des effets sur le système cardio-vasculaire”, rappelle le gouvernement.
Certaines populations sont plus vulnérables face à ces pics de pollution, à savoir :

• les femmes enceintes ;
• les nourrissons et jeunes enfants ;
• les personnes de plus de 65 ans ;
• les personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, d’insuffisances cardiaques ou respiratoires et les personnes asthmatiques.

Pendant ce phénomène, il leur est donc recommandé d’éviter les sorties longues ou éprouvantes et de fréquenter les zones à fort trafic routier aux heures de pointe. Pour tous, en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, il est conseillé de consulter un médecin au plus vite.

Découvrez maintenant si vous vivez dans une zone concernée par cette pollution.