En 2023, environ 52 777 nouveaux cas ont été diagnostiqués, dont 67% chez les hommes selon le Service public d’information en santé. Ce cancer est non seulement le deuxième plus fréquent chez l’homme après celui de la prostate, mais également le troisième chez la femme après les cancers du sein et colorectal selon le Centre de lutte contre le cancer Leon Berard.
Chiffres clés et évolution
Les taux de survie au cancer du poumon, bien qu’en légère augmentation grâce aux avancées thérapeutiques, demeurent bas. Le taux de survie à cinq ans en France est passé de 9% en 1990 à environ 20% récemment, avec une différence notable entre les sexes : 18% pour les hommes et 24% pour les femmes.
Mais le pronostic reste particulièrement défavorable pour les formes métastatiques, avec une survie à cinq ans inférieure à 5%.
Facteurs de risque et prévention
Le tabagisme reste le principal facteur de risque, responsable de 85% des cas de cancer du poumon en France. D’autres facteurs de risque incluent l’exposition à des substances toxiques comme l’amiante, la pollution de l’air, et le radon. Il est conseillé d’aller vous faire dépister régulièrement si vous faites partie d’une population à risque.
Le dépistage précoce à l’aide de la tomodensitométrie à faible dose (LDCT) est une méthode efficace pour détecter le cancer du poumon à un stade précoce, ce qui permet une intervention plus rapide et potentiellement plus efficace. En France, l’augmentation du taux de dépistage pourrait transformer considérablement les perspectives de patients, bien que des efforts restent nécessaires pour sensibiliser le public et améliorer l’accès aux programmes de dépistage.
Disparités régionales
Saviez-vous que les taux de cancer du poumon varient selon les régions ? Influencés par des facteurs tels que le taux de tabagisme et l’accès aux soins de santé. Par exemple, les régions industrielles et les zones urbaines à forte pollution enregistrent des taux plus élevés d’incidence.
Voici les 7 régions de France, de la moins touchée à la plus touchée :
Pays de la Loire
C’est la région où il y a le moins de cas de cancer du poumon, malgré que cela représente tout de même 31,15 % de cas. Ce pourcentage correspond à une estimation régionale de l'incidence.
Centre-Val de Loire
Il y a une petite augmentation pour le Centre-Val-de-Loire qui représente 33,3% de cas.
Ile-de-France
Malgré ce que l'on pourrait penser, l’Ile-de-France n’est pas la région la plus touchée avec 33,7 % de cas.
La Normandie
Les chiffres augmentent pour la Normandie qui enregistrent 37,5% de cas d’incidences, Les équipes du CHU Caen Normandie sont fortement impliquées dans des essais cliniques nationaux et/ou internationaux dédiés aux cancers du poumon.
Le Grand Est
Le Grand Est est également fortement concernée et enregistre 38,55% de cas. La région présente une sur-incidence et une surmortalité pour le cancer du poumon.
Hauts-de-France
39,2% pour la région des Hauts-de-France, selon France.info une partie importante des cancers en sur-incidence dans cette région présente certains facteurs de risque en lien avec le mode de vie comme les consommations de tabac, d’alcool et la surcharge pondérale.
La Corse
On passe la barre des 40,55% pour les Corses. C’est la région la plus touchée en France et ce serait la première cause de mortalité par cancer sur l’île.
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