Cancer du poumon : 5 mythes sur la maladie a ne plus croire

Le cancer du poumon se manifeste en cas de développement anarchique de cellules anormales au niveau des bronches. En raison de sa capacité à se métastaser, il est considéré comme l'un des cancers les plus meurtriers. Compte tenu de l’importance de la vascularisation pulmonaire, les métastases peuvent se répandre par voie sanguine.

En France, ce cancer touche chaque année près de 40 000 personnes.

Le tabagisme est l'un des principaux facteurs de risque. Ce lien causal a été établi avec certitude dans les années 60, au même titre que le tabagisme passif. Pour rappel, le tabac reste aujourd’hui la première cause évitable de mortalité en France. Alors qu’on notait une baisse du tabagisme en France métropolitaine de 1,9 million de fumeurs quotidiens entre 2014 et 2019, les derniers résultats du Baromètre de Santé publique France publiés en mai 2021 montrent que la prévalence s’est stabilisée en 2020, avec 25,5% de fumeurs quotidiens, sans variation significative par rapport à 2019. Il reste donc important d’accompagner les fumeurs dans leur arrêt du tabac.

Toutefois, le tabagisme n'est pas la seule cause. Un médecin, pneumologue à la Mayo Clinic (USA), profite du mois de novembre, mois de sensibilisation au cancer du poumon, pour faire le point sur la maladie et mettre un terme à certaines idées reçues.

Cancer du poumon : ce symptômes est inquiétant s'il dure plus de 2 semaines

"Faites attention aux symptômes du cancer du poumon – comme une toux qui dure plus de deux ou trois semaines, des infections pulmonaires récurrentes, un essoufflement ou des douleurs lors de la respiration – et consultez votre médecin généraliste si vous avez des doutes", partage John Costello, pneumologue interrogé par nos confrères de l'Independant.

Selon une récente étude scientifique publiée dans la revue PLOS ONE, on peut aussi retrouver une "multitude de sensations corporelles qui sont souvent non spécifiques, difficiles à comprendre et souvent initialement non reconnues comme révélatrices d'un cancer du poumon par la personne atteinte". Si vous vous sentez fatigué, essoufflé constamment, si vous manquez d'appétit, si vous avez des sueurs nocturnes ou des enrouements, cela peut aussi être révélateur.

Les personnes considérées comme à risque doivent être particulièrement vigilantes face à ces symptômes. Il va s'agir des fumeurs, les personnes exposés quotidiennement au tabagisme passif, les fumeurs ayant une prédisposition génétique au cancer et les sujets atteints d'une maladie pulmonaire chronique, comme la sclérodermie, ou la fibrose (séquelle d’une pneumonie ou de la tuberculose).

En effet, le tabac n'est pas le seul facteur de risque ! Contrairement aux idées reçues, on peut très bien être concerné par le cancer du poumon sans avoir fumé. Et ce n'est pas la seule idée reçue qui persiste sur le cancer du poumon. John Costello dresse les mythes les plus courants sur cette maladie. Aperçu en images.

Le cancer du poumon ne concerne que les fumeurs

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Cancer du poumon : 5 mythes sur la maladie à ne plus croire

Le tabagisme est la cause de la plupart des cancers du poumon et le facteur de risque le plus important, mais environ 10 % des patients sont des personnes qui n'ont jamais fumé !

Le cancer du poumon ne touche que les patients âgés

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"Le cancer du poumon est certainement plus fréquent chez les personnes âgées – l'âge moyen du diagnostic est de 70 ans, indique John Costello, pneumologue. Si la plupart développent ce cancer après la soixantaine suite à des années d'exposition au tabac, il arrive que des patients plus jeunes soient touchés (20 - 30 ans)".

Les dégâts sur les poumons sont irréversibles

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"Certains des dommages causés par le tabagisme peuvent être réversibles", explique le pneumologue.

Tabac Info Service informe que "2 semaines à 3 mois après la dernière cigarette, on récupère du souffle et on marche plus facilement. 1 à 9 mois après la dernière cigarette, les cils bronchiques repoussent et on est de moins en moins essoufflé. 5 ans après la dernière cigarette, le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié".

Le cancer du poumon est toujours mortel

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Un diagnostic de cancer du poumon ne signifie pas forcément une issue fatale, mais cela reste préoccupant.

 "Le cancer du poumon a un taux de survie de 65% pendant cinq ans lorsque la maladie est localisée, explique le pneumologue. Or, s'il s'est propagé dans tout le corps au moment du diagnostic, le taux de survie n'est que de 8%."

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Le cancer du poumon ne touche pas les femmes

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Les hommes sont plus susceptibles d'avoir un cancer du poumon que les femmes (52 % des cas de cancer du poumon sont des hommes, contre 48 % des femmes). Cependant, ces marges sont faibles et les femmes doivent absolument être conscientes du risque.

Sources

https://www.independent.co.uk/life-style/health-and-families/lung-cancer-survival-rates-symptoms-b2216824.html

mots-clés : poumon, tabac, fumer
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