Des résultats très prometteurs ont été annoncés lors du congrès annuel de cancérologie de Chicago le 2 juin 2024. Plus de 35 000 cancérologues du monde entier étaient réunis. Le laboratoire pharmaceutique Bristol Myers Squibb, annonce un nouveau traitement pour améliorer significativement la survie globale des patients suivie pour un " carcinome hépatocellulaire " : un type de cancer du foie.
Les résultats d’un essai clinique ont été présentés lors de ce congrès évaluant l’association de deux traitements immunothérapie : le nivolumab et l’ipilimumab. Une amélioration significative a été observée avec un taux de réponse au traitement de 36 % pour le nivolumab contre 13 % avec le lenvatinib, un traitement actuellement utilisé.
"Ces données confirment l'efficacité de l'association du nivolumab et de l'ipilimumab et sa capacité à prolonger la survie, ce qui est très encourageant"
Cette affection maligne qui se développe à partir des tissus du foie. " Cet organe, qui a entre autres la charge de filtrer le sang, produire la bile et stocker le glucose, est vital. C’est pourquoi ses atteintes sont particulièrement préoccupantes. On rencontre différents types de cancers du foie, mais le carcinome hépatocellulaire, aussi nommé hépatocarcinome, est de loin le plus commun. Il représente environ 90% des cas diagnostiqués chaque année ", indique l’institut de radiothérapie et de radiochirurgie H.Hartmann dans un communiqué de presse.
Selon la Ligue contre le Cancer, 11 658 nouveaux cas du cancer du foie ont été déclarés en 2023. L’âge moyen pour les hommes est de 70 ans contre 73 ans chez la femme. De mauvais pronostics, il est responsable de 7 % des décès par cancer chez l’homme.
L’arrivée de ce traitement d’immunothérapie pourrait faire changer ces chiffres alarmants. "Malgré les progrès récents dans le traitement du cancer hépatocellulaire, le pronostic reste défavorable pour les patients en stade avancé. Les thérapies qui améliorent la survie et aident à retarder la progression de la maladie sont indispensables", a déclaré Peter R. Galle, M.D, du Centre médical universitaire de Mayence dans un communiqué de presse. "Ces données confirment l'efficacité de l'association du nivolumab et de l'ipilimumab et sa capacité à prolonger la survie, ce qui est très encourageant".
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