- 1 - Un adénome : c’est quoi ?
- 2 - Un adénome n'évolue pas toujours en cancer
- 3 - Villeux, tubuleux... Il y a plusieurs types d’adénome
- 4 - Les adénomes peuvent constiper ou perturber la vue
- 5 - Un adénome peut revenir
- 6 - Un adénome peut sécréter de l'hormone de croissance
- 7 - Certains adénomes ne peuvent pas être retirés
- 8 - L'adénome se retire par chirurgie ou radiothérapie
Un adénome : c’est quoi ?
"Un adénome est une tumeur bénigne qui se développe aux dépens d’une glande du corps humain (seins, testicules, hypophyse…) ou de certaines muqueuses glandulaires (côlon...)", explique Avi Assouline cancérologue. En général, un adénome ne représente aucun danger mais certains peuvent devenir cancérigènes ou causer un problème local ( à titre de compression, par exemple) s'il devient trop gros.
Un adénome n'évolue pas toujours en cancer
Les plus à risque : "On sait, selon leur nature et leur localisation que certains types d’adénomes sont plus à risque de devenir cancérigènes”, ajoute notre interlocuteur. C’est le cas de certains adénomes du côlon ou du rectum.
Villeux, tubuleux... Il y a plusieurs types d’adénome
Selon la Ligue contre le cancer, les adénomes sont classés en fonction de leur aspect :
L’adénome villeux : Il représente 5% des adénomes. Plat avec une base large, il a un aspect velu.
L’adénome tubuleux : Comme son nom l’indique, sa forme est semblable à celle d’un tube. De tous les adénomes, le tubuleux est le plus petit. "Il ressemble à un champignon avec un chapeau et une tige."
L’adénome tubulovilleux : Son aspect implique les caractéristiques des deux catégories citées ci-dessus.
L’adénome plan : C’est un adénome totalement plat.
Les adénomes peuvent constiper ou perturber la vue
Les symptômes entraînés par un adénome dépendent de sa taille et de sa localisation dans le corps, explique le Dr Avi Assouline, cancérologue. "S’il est situé dans le côlon, par exemple, il peut empêcher son fonctionnement et causer une constipation. Un adénome hypophysaire (adénome développé au dépend d’une glande située dans le cerveau, qu’on appelle hypophyse) s’il est très gros, il peut causer des troubles visuels" ajoute notre interlocuteur.
Un adénome peut revenir
Malgré l’ablation, un adénome peut revenir. Comment ? "Parfois, le chirurgien n'a pas eu d'autre choix que de laisser un résidu de l'adénome pour ne pas risquer de toucher d’autres organes pendant l’opération. Ce résidu peut se développer de nouveau" explique le Dr Assouline. Dans certains cas, l’adénome qui revient est plus agressif que le précédent .
Un adénome peut sécréter de l'hormone de croissance
En plus de sa taille et sa localisation, il y a un autre détail à prendre en compte pour déterminer les conséquences d'un adénome. "Puisque leur point de départ est une glande, certains peuvent sécréter des hormones et perturber ainsi le fonctionnement de l’organisme" explique le Dr Assouline. On parle d'adénomes "sécrétants".
Ceux qui sécrètent de l’hormone de croissance, par exemple, peuvent entraîner un agrandissement des mains ou des pieds. "Certains diffusent de la prolactine" ajoute notre interlocuteur. Ils touchent uniquement les cellules hypophysaires du cerveau qui orchestrent la sécrétion de prolactine et peuvent causer une absence de règles, un écoulement de lait depuis les glandes mammaires .
On détermine la nature de l’hormone sécrétée par un adénome en effectuant des tests biologiques.
Certains adénomes ne peuvent pas être retirés
Avant de savoir s’il peut être retiré, "les cellules qui composent l’adénome sont analysées au microscope justement pour déterminer leur nature et affirmer ainsi le caractère bénin de la tumeur", explique le Dr Avi Assouline. Cet examen est pratiqué dans un laboratoire d’anatomopathologie.
« Parfois, l’adénome est trop gros ou est situé dans une zone difficile d’accès par chirurgie de sorte qu’une opération pourrait endommager le fonctionnement d’un organe » ajoute notre interlocuteur. Dans ce cas, l’adénome ne peut pas être retiré et est, soit laissé à sa place (le patient doit alors être suivi régulièrement), soit être détruit par radiothérapie.
L'adénome se retire par chirurgie ou radiothérapie
Lorsque les examnes confirment qu’une intervention ne représente aucun danger, une ablation de l’adénome peut être envisagée. Une fois le patient endormi par anesthésie générale, le chirurgien pratique une incision et retire l’adénome.
Si on ne peut pas pratiquer une ablation : Si une intervention chirurgicale risque d’endommager les organes autour, les médecins peuvent, dans certains cas précis (exemple : l’adénome hypophysaire), choisir un traitement par radiothérapie. "On détruit la
Vidéo : Pourquoi il faut vraiment se méfier d'un adenome
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