Tous les ans, 130 000 Français sont victimes d'un AVC et environ 50 000 en meurent. Si on en connait les causes (hypertension artérielle, tabagisme, alcool...) et les symptômes, jusque-là aucun traitement ne permettait de prévenir la maladie. Un AVC ischémique contrairement à celui dit "hémorragique" est causé par l'oblitération d'un vaisseau sanguin par un caillot de sang qui prive le cerveau d'un apport suffisant d'oxygène. La formation de plaques de graisse dans les artères appelées "athérome" favorise cet AVC puisqu'elles peuvent se détacher et migrer au cerveau. A ce jour, le seul moyen préventif qui existe est de pratiquer une opération pour retirer une plaque trop importante ou "sténose". Une pratique critiquée par l'Inserm qui pense que certaines plaques sont stables et ne risquent pas de se détacher. Il fallait donc trouver un moyen d'identifier les vraies plaques dangereuses pour les patients, ce que viennent de faire des scientifiques marseillais. Ils ont découvert que si le taux de LMP (Leuhocyte-derived-micopartucles) des particules générées par les globules blancs est élevé, la plaque de graisses risque d'être plus instable. En mesurant ce taux, on pourrait évaluer la dangerosité de la plaque et décider ou non d'une intervention. D'autres études doivent encore confirmer l'efficacité de cette découverte.
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