La soudaineté doit alerter
Dans un AVC, le premier point qui doit alerter c’est la soudaineté des symptômes. « Il n’y avait rien de particulier et d’un seul coup, il se passe quelque chose » explique le Pr Thierry Moulin, Président de la Société française neurovasculaire. La victime manifeste alors les premiers signes de l’AVC.
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Ethylotests : des risques toxiques !La perte d’une fonction
Le principal signe de l’AVC c’est la perte brutale d’une fonction comme la motricité. La fonction motrice d'une moitié du corps peut être altérée, une perte de force de la main, la bouche qui se tord, se paralyse, ou encore la jambe qui se dérobe, par exemple. Bref, "on a un déficit moteur soudain" explique le Pr Thierry Moulin.
La perte du champ visuel
Une personne qui fait un AVC peut avoir brutalement une perte totale ou partielle du champ visuel. La vision d'un oeil peut être touché ou une partie du champ visuel d’un côté, voire devant les deux yeux.
Les troubles de la parole
Si la personne a soudainement des difficultés à parler, prononcer ses phrases de façon intelligible ou encore à trouver ses mots, il faut suspecter un AVC.
Un trouble de l’équilibre
Tout d’un coup, une personne à côté de vous perd l’équilibre, ne parvient plus à tenir debout, il y a une incohérence dans ses mouvements. Il peut s’agir d’un AVC.
Des troubles sensitifs
Parmi les autres signes d’alerte de l’AVC, on peut citer les troubles sensitifs. Par exemple, la victime ne sent plus un côté de son corps, comme engourdi ou avec des fourmillements.
Pas n’importe quel mal de tête !
Souvent, on pense que le premier signe d’alerte de l’AVC c’est le mal de tête. Or « la notion de céphalée n’est pas à lui seul un stigmate de l’AVC » souligne le Pr Moulin. C’est la céphalée très violente et brutale seule ou ajoutée aux autres signes cités ci-dessus qui doit alerter sur l’AVC.
Agissez vite : 1 minute de perdue, c’est 2 millions de neurones détruits
Si vous observez un ou plusieurs de ces symptômes sur une personne de votre entourage, agissez immédiatement en appelant le 15. Pour être efficace :
- Décrivez ce qui se passe (les symptômes de la personne notamment)
- Notez et informez les secours de l’heure à laquelle se sont manifestés les premiers symptômes.
- Dites au secours si la personne prend des traitements, souffre de maladies…
- Allongez la personne et rassurez-la.
Remerciement au Pr Thierry Moulin, Président de la Société française NeuroVasculaire, Service de neurologie, CHRU Besançon.
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