73 ans. C’est l’âge moyen auquel on peut être susceptible de faire un AVC.
Véritable fléau, l’AVC est la première cause de mortalité des femmes devant le cancer du sein.
Chaque année, la France n’enregistre pas moins de 150 000 AVC dont 40 000 causant un décès.
De nombreux facteurs extérieurs sont en grande partie responsables des AVC comme le tabagisme, l’inactivité physique ou encore une importante consommation d’alcool.
Les symptômes les plus fréquents chez les hommes sont les suivants :
- une faiblesse musculaire ou paralysie,
- un engourdissement ou perte de sensibilité,
- des troubles du langage, difficultés soudaines à parler, impossibilité à articuler, propos incohérents ou confus, difficultés à se faire comprendre,
- ou une perte d’une partie de la vision partielle ou totale.
Ces signes d’alerte diffèrent en fonction du sexe, mais aussi de l’âge, comme le montre le témoignage d’une infirmière britannique de 20 ans, victime d’un AVC fin 2022.
Faire un AVC à 20 ans, c’est possible
Dans un entretien accordé au Daily Mail, Esmae Hodgetts revient sur sa malheureuse expérience et alerte sur les symptômes peu connus qu’elle a ressenti lors de son AVC.
La jeune femme ne pensait pas pouvoir être victime d’un AVC à son âge a-t-elle confié : « On dit souvent qu'il ne faut pas s'en préoccuper avant la quarantaine et qu'il faut faire attention à l'engourdissement et à l'affaissement du visage, mais je n'avais rien de tout cela. Il n'y avait aucune raison pour que cela se produise, c'est juste arrivé au hasard. Je n'ai pas eu de chance. »
Une forte douleur au cou et dans les épaules
Tout a commencé par une forte douleur au cou et aux épaules quelques jours avant l’AVC, l’infirmière n’y avait pas prêté attention.
Pourtant une douleur au cou peut être signe d’une déchirure de la paroi de l’artère carotide ou de l’artère vertébrale, les deux artères qui alimentent le cerveau. On parle alors de dissection de l'artère cervicale.
« La dissection des artères cervicales est une cause majeure d’attaque cérébrale du sujet jeune. Elle consiste en un saignement qui survient dans l’épaisseur même de la paroi des artères carotides ou vertébrales et qui va "déchirer" l’artère (d’où le terme de dissection) longitudinalement sans rompre le vaisseau. Ce saignement va être à l’origine d’un hématome qui va diminuer le diamètre de l’artère et potentiellement entraîner son obturation » détaille l’Inserm.
C’est le soir du nouvel an 2022 que la jeune femme a ressenti un mal de tête très intense et des vertiges, l’empêchant presque de marcher.
Des symptômes peu connus des médecins
Lors de son hospitalisation, il a fallu deux jours pour que l’équipe médicale sache qu’Esmae Hodgetts avait été victime d’un AVC en raison de l’absence de symptômes évidents.
En effet, sa parole n’avait pas été affectée, ce qui est pourtant un symptôme récurent d’un AVC. C’est l’IRM qui a révélé l’AVC qu’avait subi la jeune femme.
Elle n'a subi aucun effet secondaire grave à long terme après l'AVC. Sa vision, sa coordination et sa parole n'avaient pas été affectées.
Bien que l’infirmière n’ait pas eu de séquelles graves, sa malheureuse expérience l’a affecté au niveau émotionnel : « Je mange beaucoup plus sainement et je ne bois pas du tout parce que je ne veux même pas risquer d'avoir des vertiges et cela m'a laissé un peu d'anxiété parce que maintenant, j'ai peur de faire quoi que ce soit, il n'y avait aucune raison pour cela arriver. »
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