Retour début avril. Accusé de viol par un jeune homme de 19 ans, Pierre Palmade passe une journée en garde à vue. Il est finalement libéré le soir-même, “mis hors de cause” par son accusateur.

Quinze jours plus tard, il accorde une interview aux journalistes du Monde, afin de promouvoir son autobiographie La Troupe à Palmade (à paraître le 2 mai). Il se confie alors sur les fausses accusations portées contre lui, qui seraient la conséquence indirecte de sa dépendance à la drogue.

“Voilà où mène mon addiction : une mauvaise rencontre et des accusations délirantes”

Une addiction qu’il assure combattre aujourd’hui, refroidi par cette mésaventure, qu’il décrit comme “l’histoire de trop”. En effet, c’est la reprise de la cocaïne “après des mois d’abstinence” qui l’aurait conduit à rencontrer ce jeune homme - Abdel H. - dans un bar. “Voilà où mène mon addiction : une mauvaise rencontre avec des accusations délirantes”, explique-t-il dans les colonnes du Monde.

Sous l’emprise de stupéfiants, ils finissent par se disputer. Lorsque l’humoriste lui demande de partir, le jeune homme refuse, et saccage son appartement. “Je vais détruire ta carrière et raconter que tu m’as drogué et violé”, aurait-il menacé Pierre Palmade. Une violente altercation qui se finit au commissariat.

Quelques heures plus tard, Abdel reconnaît avoir menti. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Paris au mois d’octobre, où il sera jugé pour usage de stupéfiants et dégradations. “De mon côté, j’ai reconnu ma prise de cocaïne”, explique Pierre Palmade. “Je vais avoir une amende et je devrai confirmer que je suis en rétablissement”.

“Je veux me rétablir, sortir de cette maladie illégale”

Une rechute qui l’aurait “ramené à la réalité”. L’artiste de 51 ans, qui a déjà fait deux cures de désintoxication, affirme vouloir “s’éloigner de ses démons”. Il confesse d’ailleurs en vouloir “davantage à la coke qu’au type, c’est elle qui nous a mis dans cet état-là. Elle me gâche la vie depuis l’âge de 20 ans”.

Il avoue aussi ce qui l’a poussé dans cette mauvaise direction : “j’ai cru que c’était un médicament, alors que c’était un poison. Je veux en parler comme d’une maladie, pas comme d’une désinvolture. Quand on est dépendant à la cocaïne, on est piégé, comme avec l’alcool ou le sexe… J’étais dépendant aux trois, ça m’a gâché la vie”.

Pierre Palmade veut donc tout faire pour sortir de ses travers, afin d’éviter une issue malheureuse. “Chez les narcotiques anonymes, on dit : ‘il y a trois fins possibles : la prison, l’hôpital ou la morgue.’ Il faut que je sois, à vie, très vigilant. Je ne veux plus reprendre, je veux me rétablir, sortir de cette maladie illégale”, confie-t-il. “Je tourne la page du show-business pour faire ce métier de manière plus paisible”.

Sources

Pierre Palmade évoque ses démons: «J’ai repris de la cocaïne», Le Figaro, 27 avril 2019

Pierre Palmade explique essayer d'arrêter la cocaïne, FranceSoir, 28 avril 2019