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L’attirance, une question d’odeurs !
L’attirance serait liée à l’odeur corporelle... Un peu comme les papillons, nous produisons malgré nous des substances odorantes (phéromones) qui constituent des marqueurs olfactifs. Ces marqueurs sexuels attirent donc... ou au contraire repoussent ! Les scientifiques Susan Ranko et Joan Friebely ont testé le pouvoir de ces phéromones en les mélangeant aux eaux de toilettes de certaines femmes. Résultat : 41 % de celles sous phéromones ont vu leurs paramètres de séduction s’améliorer et 5 femmes mariées sur 6 ont augmenté leur nombre de rapports sexuels !
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Selon le biologiste Claus Wedekind, nous serions attiré(e)s inconsciemment par les individus génétiquement complémentaires. Pour en arriver à cette conclusion, le chercheur a démontré que la plupart des femmes sont involontairement attirées par des hommes dont le MHC (major histocompatibility complex), un gène immunitaire, est totalement différent du leur. Pourquoi ? Peut-être parce que présenter des caractéristiques génétiques non identiques au sein d’un couple renforce les défenses immunitaires de sa descendance et évite la consanguinité !
Le sex appeal : une question de voix !
"Les informations auditives perçues par l’ouïe peuvent provoquer un attrait irrésistible pour nos congénères", explique le thérapeute Bertrand Reine dans son mémoire La physiologie de l’amour. Au diable, par conséquent, la signification des mots, la teneur de la conversation ou les formules séductrices ! Il suffit parfois d’une tessiture ou d’une intonation pour tomber sous le charme ! Car votre cerveau, lui, peut être conquis par une voix chaude et envoûtante, même si celui ou celle à qui elle appartient ne correspond pas à vos critères habituels. A noter : certaines sonorités ou résonances pourraient également accroître l’attraction sexuelle.
Tailles fines = femmes attirantes
Evidemment, les critères physiques déterminent l’attirance pour l’autre. Ils sont en partie conscients et varient selon l’histoire de chaque individu. Toutefois, si nous n’avons pas tous les mêmes critères de beauté, certains critères de choix relèvent en fait du réflexe. Il semble que les proportions physiques, notamment, soient déterminantes. Selon une étude scientifique américaine menée par le Pr Singh, le rapport entre le tour de la taille et le tour de hanche chez la femme serait particulièrement important aux yeux d’un homme (l’idéal se situerait entre 0,6 et 0,7). Pourquoi ? Peut-être parce qu’il est synonyme de bonne santé et de fertilité. La taille du nez, des seins, de la bouche, des fesses serait également prise en compte.
Ce qui attire les femmes malgré elles...
Si les hommes sont attirés par les tailles fines, les femmes, elles, seraient séduites par des épaules larges, un corps plutôt musclé et un torse en forme de V… L’éducation n’aurait rien à voir avec la normalisation de ces critères ! Ces références esthétiques auraient certainement pour origine des marqueurs de bonne santé ! Ce que les femmes considèrent souvent malgré elles comme de la beauté, correspondrait en fait à des critères ancestraux de virilité ; ceux du mâle dominant en parfaite forme physique, apte à assurer la pérennité de l’espèce et à protéger sa descendance !
L’attirance : une question de saisons ?
Comme chez l’animal, il semble que certaines saisons décident pour nous de nos amours. Evidemment, les beaux jours seraient particulièrement propices ! Mais pourquoi ? Un, parce qu’ils favorisent la vue de certaines partie du corps et font la part belle aux parfums corporels. Deux, parce que l’exposition aux rayons solaires augmente la sécrétion de testostérone, une hormone liée au désir. Résultat : 47 % des femmes sont sexuellement plus actives en été, et une femme sur cinq avoue au moins une aventure d’un soir durant les beaux jours ! (enquête "International Summer Loving Survey").
L’abstinence éveille les sens !
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Nous ne sommes pas maître de nos pulsions ! Selon les chercheuses Caroline Gilbert et Véronique Roberge, notre organisme est plus sensible aux stimulis sexuels en période d’abstinence. Dans cette situation, la sensibilité de l’organe voméronasal (petite poche située dans le nez) se trouve instinctivement décuplée et, à la moindre alerte olfactive, l’hypothalamus, siège des émotions et des comportements sexuels, se met automatiquement en branle ! Traduction : on devient alors beaucoup plus sensible aux parfums corporels souvent à l’origine de la naissance du désir.Notre Newsletter
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