Pi-to-ya-ble !
A trente ans, je trouvais cela dérisoire et pour tout dire assez pitoyable. Je détournais les yeux de leurs simagrées, d'un air blasé, mais, mine de rien, je rentrais le ventre et serrais les fesses, car, il faut le savoir, les reines du bal ont toute la panoplie de la superwoman, depuis les masques défrippants jusqu'aux soutifs repulpants. Et je passe sur les collants gommants et massants. Plus bien sûr le coloriste, le kiné et autres praticiens de l'esthétique.
Maintenant, cela m'amuse plutôt. Elles se donnent tellement de mal, les pauvrettes, alors si on m'invite, moi aussi, dans ces cocktails, c'est en dépit de quelques ridules plus ou moins discrètes, de mes souliers plats et de mon air un tantinet narquois, prêt à passer au scalpel de l'humour celui ou celle qui le mérite.
Et puis, privilège de l'âge de raison (et de la maternité), j'ai beaucoup d'exigences et un peu de compassion pour ceux et celles qui ne savent pas que le Capitole est proche de la roche Tarpéienne. OK, je frime avec ce vocabulaire littéraire. Traduisez : plus on veut monter haut, plus on risque de se casser la g......
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