- 1 - Curiosités sur la prostitution
- 2 - Aphrodisiaques et breuvages cocasses
- 3 - Étrangetés sur l'infidélité
- 4 - Bizarreries anatomiques
- 5 - La petite gâterie… une extravagance ?
- 6 - Pratiques sexuelles et détails surprenants
- 7 - Homosexualité, travestis et transsexuels...
- 8 - Plaisirs solitaires singuliers
- 9 - Chasteté... et appétit sexuel hors normes
- 10 - Perversions : plus répandues qu'on ne le croit
- 11 - Sado-masochisme : pratique excentrique ?
- 12 - Paradoxes sur le coït anal
- 13 - Fluides corporels et fantaisies sexuelles
- 14 - Pornographie et Voyeurisme : faits étonnants
- 15 - Courrier amoureux...
- 16 - Pudibonderie
- 17 - Ce que cache le baiser
- 18 - Contraception et avortement
Curiosités sur la prostitution
Même pendant les Croisades, le "bien être" des troupes n’était pas oublié : en 1270, plus de 10 000 prostituées accompagnaient les soldats.
Sous le règne de Charlemagne, des nonnes vivant dans un couvent se livraient à la prostitution pour augmenter leurs revenus.
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, dans les bordels des soldats allemands, les prostituées étaient notées. Si l’une d’entre elles recevait trois avis négatifs, elle était fusillée.
A Hambourg, en 1972, un bordel pour femmes, La Maison Jaune, fut créé. Plus de 1600 hommes se sont présentés suite à l’annonce pour le recrutement.
Historiquement, la couleur rousse était associée à la prostitution. Tant et si bien qu'en 1254, une loi obligeait les femmes vendant leurs services à se teindre en roux pour qu'elles soient « distinguées » des femmes « honnêtes ». Dans un même soucis de distinction, le Roi d'Angleterre Edouard III obligeait les prostituées à porter leurs vêtements à l'envers.
Aphrodisiaques et breuvages cocasses
- Pour réveiller l’appétit sexuel de leurs partenaires, les Carolingiennes leur faisaient manger du pain qu’elles pétrissaient avec leurs fesses. Ces mêmes Carolingiennes leur cuisinaient un poisson qu’elles avaient étouffé dans leur vagin pour accroître leur excitation.
- Pendant un temps, le Pentagone a envisagé le développement d’une bombe "aphrodisiaque". Cette bombe développerait chez l’ennemi un attrait irrésistible entre les soldats, les neutralisant.
- Encore aujourd’hui, dans certaines régions du Brésil, le "café d’amour" est toujours préparé. Cette tradition veut que la demoiselle prépare un café à son amant en le filtrant dans une culotte portée. Cette préparation aurait un effet aphrodisiaque.
- Sous le règne de Louis XVI, la veille du mariage, le futur marié prenait un bain de fumier pour prévenir toutes pannes sexuelles !
- Dans l’antiquité, le foie d’un jeune homme tué en état d’excitation était l’aphrodisiaque le plus recherché.
Étrangetés sur l'infidélité
- Au Moyen Âge, dans l'espoir que leurs femmes tombent enceintes, les hommes stériles les laissaient se livrer à la débauche dans les fêtes de carnaval.
- Dans la Grèce Antique, l’amant d’une femme mariée était puni publiquement : on lui glissait un radis dans l’anus, ou on l’épilait.
- Jusqu’au XVIIIe, la naissance de jumeaux était associée à l’adultère. On pensait alors qu’un homme ne pouvait féconder qu'un ovule et que la venue de deux bébés signifiait une deuxième fécondation et donc un deuxième père… Les mères de jumeaux étaient alors condamnées à vivre à l’écart de la société.
- En Italie, jusque dans les années 1960, la coutume voulait qu’un fusil ou un révolver soit offert par un homme à sa future épouse pour qu’elle ait un moyen de le tuer s’il était infidèle.
- En Angleterre, au Xe siècle, le roi Edmond décida d’employer les grands moyens devant les cas croissants d’adultères. Les femmes infidèles se voyaient le nez et les oreilles tranchés et leurs amants étaient bannis du royaume.
Bizarreries anatomiques
- Au Moyen Âge, les femmes se maquillaient entièrement le sexe pour exciter leur partenaire.
- Chez certaines femmes, le vagin peut avoir une taille hors norme : certains peuvent être assez grands pour accueillir la tête d’un homme, d’autres trop petits pour supporter un rapport sexuel.
- Une enquête a montré que l’objet le plus difficile à retirer d’un vagin est une boule de billard.
- Aux États-Unis, de plus en plus de femmes se font rétrécir le vagin par une opération chirurgicale pour mieux sentir le sexe de leur partenaire.
- En Malaisie, un homme de 34 ans sous l’emprise de la drogue, s’est coupé le pénis, l’a fait frire, et l’a mangé.
La petite gâterie… une extravagance ?
- Aux États-Unis, la fellation n’est légalement autorisée que dans six Etats.
- Au bagne de Cayenne, les bagnards les plus souples et les mieux pourvus, lassés de la masturbation, s'occupaient eux-mêmes de leur verge.
- Les Babyloniennes n’étaient pas très enclines à pratiquer la fellation… En effet, elles risquaient d’avoir les yeux crevés si elles endommageaient le sexe d’un homme.
- La « Pipe Cambodgienne » est une fellation qui se réalise avec du thé chaud dans la bouche.
Pratiques sexuelles et détails surprenants
- A Paris, en 1819, un fétichiste terrorisa la bourgeoisie en piquant les fesses des dames avec une épingle. Tant et si bien qu’un armurier inventa le protège-fesses.
- Dans la culture japonaise, une claudication très légère est d’une grande sensualité. Pour séduire, les jeunes filles apprennent à boiter légèrement.
- D’après un explorateur britannique du XIXe siècle, en Somalie, les hommes alignaient les femmes côte à côte et choisissaient pour épouse celle dont le postérieur dépassait.
- Au Japon, des étudiantes arrondissent leur fin de mois en vendant leurs petites culottes souillées aux sex-shops. Très recherchées par les amateurs, ces petites culottes souillées peuvent même se trouver dans des distributeurs automatiques.
Homosexualité, travestis et transsexuels...
- En Thaïlande, un étude de l’armée a démontré que 16% des soldats ont eu au moins une fois un rapport homosexuel.
- Chez les Mayas, les garçons n’ayant pas le droit d’avoir des rapports avec les femmes avant le mariage, un esclave homosexuel leur était offert pour assouvir leurs pulsions.
- Au XIXe siècle, les travestis fabriquaient de faux seins en faisant bouillir du mou de porc, qu'ils découpaient ensuite dans la forme d'un sein.
Plaisirs solitaires singuliers
- Au Japon, il y a fort longtemps, étaient organisés des concours d'érection. Les messieurs devaient maintenir leur érection le plus longtemps possible, en se caressant, sans éjaculer. Ces concours avaient pour but de renforcer l'esprit guerrier des participants.
- En 1887, alors que la masturbation était très mal vue, un homme inventa un appareil équipé d'une sonnette prévenant les parents lorsque leur enfant avait une érection.
- Au XIXe siècle, on interdit l'import des bidets français en Angleterre, de peur que « l'objet du diable » n'incite les Anglaises à se caresser.
- Un sexologue Allemand, Krafft-Ebing, ouvertement opposé à la pratique de la masturbation, appuyait son point de vue en déclarant qu'elle pouvait rendre bisexuel.
- De nombreux médecins du XVIe siècle pensaient que la pratique régulière de la masturbation permettait d'agrandir le pénis.
- A Milan, en 1995, pour réclamer le droit à l'amour dans les prisons, trois détenus se sont réfugiés sur le toit du pénitencier et se sont masturbés à tour de rôle pendant quatre jours et quatre nuits devant les forces de l'ordre.
- Une étude australienne réalisée en 2003 a démontré que les hommes éjaculant plus de cinq fois par semaine dans leur jeunesse ont trois fois moins de risques de développer un cancer à l'âge adulte.
Chasteté... et appétit sexuel hors normes
- Au XVIe, les Églises étaient un lieu de rencontre pour les couples adultères, on y pratiquait l'amour en groupe et dans les cas extrêmes, des viols collectifs parfois suivis de meurtres étaient commis.
- L’impératrice chinoise Wu Hu, au fort appétit sexuel, obligeait les dignitaires qui venaient lui rendre visite à lui pratiquer un cunnilingus en signe de soumission.
- Au XVIIe siècle, les nobles avaient une pratique orgiaque courante. Ils se réunissaient à plusieurs couples dans un carrosse et s'y livraient aux plaisirs de la chair. Les mouvement du carrosse en marche rendaient, disait-on, le coït plus voluptueux.
Perversions : plus répandues qu'on ne le croit
- Zoophilie : En 1948, un rapport sur la sexualité des Américains a montré que 65% des hommes vivant à la campagne entretenaient des rapports sexuels avec des animaux.
- Inceste : En Grèce, dans le village de Dounéïka, une vieille tradition voulait que les jeunes filles soient dépucelées par leur père ou leur oncle pour que la nuit de noce ne soit pas douloureuse. Les jeunes hommes eux étaient sodomisés pour apprendre à être doux avec leur promise.
- Nécrophilie : Les Égyptiens, craignant que les embaumeurs violent leur femme, conservaient le corps de la défunte à leur domicile jusqu'à ce que la décomposition soit bien visible.
- Scatologie : Le Sultan marocain Moulay Ismail, en signe de faveur spéciale, envoyait ses excréments aux femmes de son harem.
- Ondinisme : Un psychologue du XIXe siècle racontait dans une de ses études le cas d'un patient fétichiste qui volait des petites culottes sales et l'étalait sur son oreiller avant de s'endormir, dans l'odeur d'urine.
Sado-masochisme : pratique excentrique ?
- Dans l'antiquité, des médecins préconisaient la flagellation et le bain froid comme remède à l'impuissance.
- Dans le domaine du sadisme, il existe une catégorie de personnes, appelés « epinglophiles » qui ne jouissent qu'après avoir planté des aiguilles dans la poitrine de leur partenaire. Des prostituées se sont même spécialisées dans ce type de service, moyennant de forts honoraires.
Paradoxes sur le coït anal
- Aux États-Unis, dans certains États comme le Névada, la sodomie était un délit passible de peine de mort dans les années 50 et 60.
- Une enquête menée en France par l'Iserm, l'ANRS et l'Ined en 2007 a montré que 37% des femmes et 45% des hommes hétérosexuels avaient, au moins une fois dans la vie, pratiqué une pénétration anale.
- En France, pour avoir introduit un doigt dans l'anus de sa femme pendant son sommeil, un homme a été condamné pour viol conjugal.
Fluides corporels et fantaisies sexuelles
- Louis XIV adorait faire l'amour avec les femmes indisposées et affirmait qu'il n'y avait pas de meilleur aphrodisiaque que les menstrues.
- Au Moyen Âge, les médecins soignaient la peste et les furoncles avec du sang de règles.
- La quantité moyenne de sperme émise par un éjaculat se situe entre 2 et 6ml. Dans des cas extrêmes, les cas d'hyperspermie, ces éjaculâts peuvent aller jusqu'à 10ml.
- Les spermatozoïdes sont expulsés de la verge à une vitesse moyenne de 45km/h.
- Lors de l’orgasme, les femmes que l’on appelle femmes fontaines, ont la particularité d’expulser jusqu’à 50ml d’un liquide inodore et sans goût, dont les scientifiques ignorent encore la provenance.
Pornographie et Voyeurisme : faits étonnants
- Pour éveiller l'appétit de ses maîtresses, François 1er les emmenait dans la forêt de Saint-Germain pour voir des cerfs en rut.
- Au Moyen Age, les femmes n'étaient pas pendues, pour éviter que les hommes ne viennent regarder sous leurs jupes.
- A 76 ans, et avec 350 films à son actif, Shigeo Tokuda est l'un des acteurs porno les plus connus au Japon.
- Aux États-Unis, dans les années 80, il y avait plus de magasins de produits pornographiques que de McDonald's.
- Pour que les momies ne s'ennuient pas, les Égyptiens déposaient sur leurs tombes des papyrus pornographiques.
Courrier amoureux...
- Un jeune Chinois écrivit plus de 700 lettres d’amour à sa petite amie lui demandant de l’épouser. Elle a épousé le facteur.
- Son amant ayant un penchant particulier pour les menstrues, une femme lui envoyait des lettres d'amour enflammées signées de son sang menstruel.
Pudibonderie
- A l'époque victorienne, il était mal vu d'offrir la cuisse d'une volaille à une dame dans la haute bourgeoisie. Ce morceau était considéré comme un symbole sexuel.
- Au XVI siècle, pour que les femmes enceintes ne voient pas le visage du médecin qui allait les accoucher, il devait entrer dans leur chambre à quatre pattes.
- La pudibonderie était si forte jusque dans les années 20, que dans les écoles, en apprenant l'alphabet, les jeunes filles ne devaient pas prononcer la lettre Q.
- Aux États-Unis, jusqu'au début des années 40, la censure cinématographique imposait que les chambres aient deux lits séparés, même celle des couples mariés. Pour les mêmes raisons de pudeur, si une scène de baiser s'effectuait sur un lit, l'homme devait avoir un pied sur le sol.
Ce que cache le baiser
- Lorsque les Romains embrassaient leur épouse, ce n’était pas par tendresse mais pour vérifier qu’elle n’ait pas bu de vin, boisson interdite aux femmes !
- Un baiser active 12 muscles des lèvres et 19 de la langue.
- Chaque seconde, 866 055 personnes s’embrassent dans le monde.
Contraception et avortement
- La taille des préservatifs n’est pas la même dans tous les continents : en Asie, elle est en moyenne de 140 mm, en Europe de 170 mm et en Amérique de 190 mm.
- Jusque dans les années 1960, date de l’invention de la pilule, le moyen contraceptif le plus utilisé aux Etats-Unis était la douche vaginale au Coca-Cola.
- Les Romains pensaient que l’eau froide tuait le sperme. C’est pourquoi après chaque rapport, une esclave faisait une douche vaginale à sa maitresse.
- Dans l’antiquité, les Syriennes plaçaient une éponge imbibée de vinaigre au fond de leur vagin pour ne pas tomber enceintes.
- Au XIX siècle, les préservatifs étaient garantis 5 ans. Après chaque utilisation, ils étaient lavés, talqués puis roulés jusqu’à l’utilisation suivante.
- En Chine, il existe un métier très spécial : le contrôleur de règles. Dans le but de lutter contre les trop nombreuses naissances, les comités de contrôle des naissances engagent des « envoyés spéciaux » dont le rôle est de contrôler les menstruations des femmes de leur secteur. Si une femme s'avère enceinte, elle est immédiatement conduite à l'hôpital pour se faire avorter.
Cet article est une compillation tirée de l'ouvrage 1001 Petites choses que vous ignorez sur la sexualité , Insolites, étonnantes, bizarres...mais vraies ! par Alain Gaudey aux Editions Larousse Pratique 2011 dans la collection Les Dictionnaires insolites Larousse.
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