Rentrée scolaire : quelles sont les fournitures toxiques à éviter ?

C’est une étude inquiétante qu’a mené l’UFC Que Choisir pour cette rentrée 2022. L’association de défense des consommateurs a analysé 52 produits essentiels pour la période scolaire (stylos, colles, crayons à papier, cartouches d’encre...) et plus d'un tiers d’entre eux contiennent des substances toxiques, cancérogenèses ou allergisants. L’association appelle a durcir la réglementation européenne.

Six ans après une première étude, l’UFC Que Choisir relance une alerte sur les fournitures scolaires. Cette fois-ci sur les 52 fournitures scolaires testées, 19 d’entre elles contiennent une substance indésirable, alors que les enfants sont le public le plus vulnérable à ces substances. "Ces produits d'apparence anodine sont en réalité autant de portes d'entrées dans l'organisme. Les substances nocives peuvent ainsi être ingérées lorsque les enfants mordillent les stylos et les crayons, ou passer à travers leur peau lorsque ceux-ci se tachent les doigts avec de l'encre ou de la colle", note l'UFC-Que Choisir.

Rentrée scolaire : des substances toxiques dans les fournitures

Dans le détail, les stylos bille obtiennent des résultats "calamiteux" et l’association déconseille aux enfants d’en acheter, des substances ayant été trouvées dans la totalité des références testées. Mauvais point aussi pour les encres, dans la moitié des cartouches testées, on retrouve des isothiazolinones, des agents conservateurs que l’on trouve notamment dans les cosmétiques. Meilleurs élèves de la classe, les surligneurs et les feutres de coloriage s’en tirent bien.

Et le fait d’acheter de la marque ne vous met pas à l’abri de ces substances toxiques, même des noms reconnus sont "susceptibles d’être plus problématiques que ceux de la grande distribution". Ni les fabricants ni les autorités n’ont pris la mesure du problème, selon UFC Que Choisir et les fabricants ne sont même pas tenus de publier la liste des allergènes sur leurs produits. L’Agence national de sécurité sanitaire (Anses) avait, elle aussi, alerté sur l’insuffisance de réglementation française et européenne en début d’été 2022. Les deux associations demandent de se baser sur la législation européenne sur les jouets, bien plus restrictive.