Sommaire
- Qu'est-ce que l'allergie au pollen ?
- Les pollinoses sont-elles fréquentes ?
- Les principaux types de pollens
- Symptômes : comment savoir si l'on est allergique au pollen ?
- Facteurs aggravants
- Quelles sont les personnes à risque ?
- Combien de temps dure cette allergie ?
- Qui, quand consulter ?
- Comment calmer une crise d'allergie au pollen ?
- Complications de l'allergie au pollen
- Comment diagnostiquer une allergie au pollen ?
- Quels sont les traitements de l'allergie au pollen ?
- Comment éviter ces allergies ?
- Comment vivre avec une allergie au pollen ?
- Sites d’informations et associations
Qu'est-ce que l'allergie au pollen ?
Les allergies au pollen, ou pollinoses sont extrêmement fréquentes les végétaux à pollens allergisants sont très répandus et les périodes de pollinisation en sont d’autant plus étendues. De plus, le réchauffement climatique, la pollution et la végétalisation des villes font augmente ra fréquence de ces allergies. Les réactions allergiques ont lieu lors du contact avec les pollens. Elles sont moins fréquentes par temps de pluie et plus fréquent lorsqu’il y a du vent.
Ces réactions provoquent essentiellement une rhinite claire (nez qui coule),des conjonctivites, avec des larmoiements, des démangeaisons cutanées, des éternuements fréquents et une toux. Les pollens de petite taille peuvent atteindre les bronches et provoquer des crises d’asthme.
Les allergies au pollen peuvent être invalidantes, compte tenu de la fatigue qu’elles provoquent. Elles peuvent se compliquer d’infection de la sphère ORL, comme des sinusites, des pharyngites ou des bronchites. Les crises d’asthme peuvent être parois sévères.
Les pollinoses sont-elles fréquentes ?
L’allergie au pollen est la forme d’allergie la plus fréquente. Elle touche aujourd’hui près d’un quart de la population et sa fréquence est en constante augmentation, puisque dans les années 70, elle n’était que de 2 à 3 %. Ce phénomène est essentiellement dû à la pollution et au réchauffement climatique. Elle touche principalement les adolescents et les adultes jeunes et la répartition entre les hommes et les femmes tend à s’équilibrer, malgré une légère prédominance masculine.
Cette forme d’allergie peut être invalidante et à l’origine d’arrêts de travail, ce qui engendre un coût social non négligeable.
L’Organisation Mondiale de la Santé estime que plus de la moitié de la population pourrait être atteinte d’ici 2050.
Les principaux types de pollens
On retrouve principalement 3 types de pollens : les pollens d'arbre, les pollens de graminées et les pollens des herbacées.
Pollens d'arbre
La pollinisation des arbres dépend des espèces et des régions. Selon les régions, elle peut se faire de janvier à juin. La végétalisation des agglomérations a modifié ce schéma et la sensibilisation de la population a augmenté.
Les principaux pollens d'arbre sont ceux des :
- cyprès,
- thuyas,
- bouleaux,
- aulnes,
- noisetiers,
- chênes,
- châtaigniers,
- peupliers,
- saules,
- platanes,
- frênes.
Pollens de graminées
Les graminées allergisantes sont par exemple l'ivraie, la phléole ou le pâturin, mais également le blé, l'orge, l'avoine et le seigle. La période de pollinisation des graminées s’étend d'avril à septembre. L'allergie au pollen de graminées est plus fréquente à la campagne.
Il s’agit essentiellement de :
- l'ivraie,
- la phléole,
- le pâturin,
- le blé,
- l'orge,
- l'avoine,
- le seigle.
Pollens des herbacées
La pollinisation des herbacées se fait à partir de juillet jusqu'en octobre. L'allergie la plus fréquente est l'allergie àl’ambroisie. L'ambroisie fait l'objet d'un plan de
Symptômes : comment savoir si l'on est allergique au pollen ?
Les principaux symptômes des allergies au pollen sont :
- la rhinite claire ou le nez bouché ;
- la conjonctivite ;
- les larmoiements ;
- les démangeaisons ;
- la toux sèche ;
- l’urticaire,
- l’eczéma ;
- la crise d’asthme.
- la fatigue.
Facteurs aggravants
Il existe certains facteurs qui vont aggraver l’allergie au pollen. Il s’agit :
- des conditions climatiques qui jouent un rôle sur la dissémination des pollens. Les pollens sont plus nombreux en période chaude et humide ;
- les régions, le type de pollen et la période de pollinisation varient en fonction de la situation géographique ;
- la pollution atmosphérique : elle fragilise les muqueuses nasales et respiratoires ;
- le réchauffement climatique qui modifie la répartition géographique des pollens ;
- la végétalisation des villes concentrant les pollens allergisants.
Quelles sont les personnes à risque ?
Les personnes à risque d’allergie au pollen sont les personnes issues de familles d’allergiques ou les personnes ayant un terrain atopique. Mais, l’allergie au pollen est très fréquente et peut toucher tout le monde.
Combien de temps dure cette allergie ?
L’allergie au pollen est souvent saisonnière et printanière et dure 2 à 3 mois dans la plupart des cas. Toutefois, il existe des sujets qui présentent des symptômes tout au long de l’année.
Qui, quand consulter ?
Il est nécessaire de consulter son médecin traitant en cas de symptômes d’allergie au pollen dune party pour confirmer le diagnostic et d’autre part, pour bénéficier d’un traitement pour soulager les symptômes. En cas de symptômes sévères et invalidants, l’avis d’un allergologue pourra être tuile pour envisager une désensibilisation.
Comment calmer une crise d'allergie au pollen ?
Une crise d’allergie au pollen peut se calmer spontanément à partir du moment où l’exposition au pollen est interrompue. Elle peut également être rapidement calmée par la prise d’antihistaminiques qui vont soulager les symptômes.
Complications de l'allergie au pollen
Les principales complications de l’allergie au pollen sont la surinfection de la sphère ORL (sinusite, pharyngite) ou la bronchite, ou encore la crise d’asthme qui peut être sévère.
Comment diagnostiquer une allergie au pollen ?
Le diagnostic d’allergie au pollen repose essentiellement sur l’histoire de l’apparition des symptômes et le contexte. Dans de nombreux cas, aucun examen complémentaire n’est nécessaire ; il est toutefois possible de réaliser des tests chez un allergologue pour confirmer le diagnostic et déterminer quels pollens sont en cause dans l’allergie.
Quels sont les traitements de l'allergie au pollen ?
L’allergie au pollen provoque une gêne et un inconfort qui peuvent être invalidants. Plusieurs pistes de traitements existent pour soulager les symptômes. Lorsque l’allergie atteint la capacité à effectuer son travail et ses activités quotidiennes, une désensibilisation peut être proposée par un allergologue.
Réduire les symptômes avec des antihistaminiques
L’un des principaux traitements de l’allergie au pollen consiste en la prise de médicaments anti-histaminiques. Ces médicaments ont pour effet de soulager les symptômes de l’allergie. Il est conseillé de commencer les anti-histaminiques dès le début de la saison de pollinisation et d’en prendre quotidiennement jusqu’à la fin de la saison. Il existe plusieurs types d’anti-histaminiques, dont certains sont disponibles en pharmacie et sans ordonnance. Toutefois, leur efficacité sera moins grande que celles des anti-histaminiques nécessitant une prescription médicale.
Les médicaments anti-histaminiques de dernière génération n’ont plus le désavantage de provoquer une somnolence, comme les anciens anti-allergiques.
On peut associer, à ces médicaments, des corticoïdes nasaux et/ou des collyres pour augmenter le soulagement des symptômes oculaires et anaux.
Les lavages de nez avec des sprays d’eau de mer sont également un bon complément à ces traitements.
Désensibilisation
La désensibilisation consiste à mettre l'organisme en contact avec de faibles doses d'allergène, de manière régulière dans le but que l’organisme ne reconnaisse plus les pollens comme un agresseur. La désensibilisation est effectuée par un l’allergologue et peut durer plusieurs années. La première étape est l’identification des pollens en cause.
Traiter l'allergie au pollen avec l'aromathérapie
L’aromathérapie peut permettre de réduire la fréquence des crises d’allergies au pollen. On peut utiliser :
- l’estragon, grâce à ses composants tels que le coumarin et les flavones ;
- le thym qui est un expectorant naturel et qui permet de décongestionner les voies respiratoires ;
- l’huile essentielle de lavande vraie ;
- l’ortie pour lutter contre les écoulements nasaux ;
- l'infusion de sureau ;
- les extraits de feuilles de pétasite, à prendre sous forme de gélules ;
- le vinaigre de cidre.
Photo : vinaigre de cidre
Soigner l'allergie au pollen avec l'homéopathie
Les médecins homéopathes recommandent deux substances pour lutter contre l’allergie au pollen :
- pollens 30 CH ;
- poumon histamine 7 CH.
Ces remèdes sont à prendre à raison de cinq granules par jour, avec Poumon Histamine le matin et Pollens le soir, idéalement deux mois avant la saison pollinique et durant toute sa durée.
Les autres remèdes homéopathiques ayant montré une efficacité sont :
- Allium cepa9 CH contre le nez qui coule et les éternuements ;
- Naphtalitum7 CH quand l'écoulement nasal est abondant ;
- Nux vomica9 CH en cas de nez bouché la nuit avec des éternuements le matin ;
- Euphrasia7 CH quand les yeux sont atteints ;
- Sabadilla5 CH : en cas d’obstruction nasale et de gêne au niveau du palais.
Mon conseil de médecin généraliste
certains conseils peuvent aider à mieux vivre son allergie au pollen :
- aérer la maison en fin de journée ;
- porter des lunettes de soleil ;
- fermer les fenêtres lorsque l'on jardine ;
- se laver souvent les cheveux pour éliminer le pollen ;
- éviter de rouler la fenêtre ouverte ou de faire du vélo.
Comment éviter ces allergies ?
- Mieux vaut ne pas s'exposer : le meilleur moyen de les éviter est de fuir le contact avec les allergènes. Lorsqu’un pic de pollen est annoncé, abstenez-vous de sortir, “surtout quand le vent souffle à l'extérieur”, conseille Édouard Sève, allergologue et vice-président du Syndicat français des allergologues (Syfal) auprès du Huffington Post. Si c’est le cas, vous pouvez vous rincer les cheveux après une promenade pour éliminer les particules ou préférez les activités de plein air tôt le matin.
- Portez un masque : sachant que le pollen se dépose dans le nez et sur les yeux “(...) le garder en extérieur peut permettre d’éviter d’inhaler des pollens ou des acariens et atténuer les symptômes”, conseille l’expert.
- Évitez d’ouvrir les fenêtres en pleine journée : dans ce cas, il est préférable de le faire avant le lever et après le coucher du soleil. En effet, en aérant votre maison “on met l'environnement extérieur vers l’environnement intérieur. (...) Moins on est en contact avec l'extérieur, moins on sera symptomatique.” D’ailleurs, évitez d’étendre votre linge en extérieur.
Si les allergies deviennent invivables, réalisez une désensibilisation avec l’aide d’un médecin allergologue. Le spécialiste pourra également vous prescrire un traitement.
Comment vivre avec une allergie au pollen ?
Il est possible de limiter l'exposition à cet allergène, en observant quelques règles simples :
- préférer les activités de plein air tôt le matin ;
- utiliser l'air conditionné plutôt que d'ouvrir les fenêtres de la voiture ;
- faire changer régulièrement le filtre à pollen de la voiture ;
- éviter d'étendre le linge à l'extérieur.
Sites d’informations et associations
Des sites d’informations et des associations sur les allergies au pollen sont consultables sur internet.
- Du site : lesouffle.org
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/allergies
https://www.lesouffle.org/poumons-sante/maladies-du-poumon/allergies/diagnostic-et-allergenes/
https://www.pollens.fr/le-reseau/allergie
https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/air-exterieur/pollens-et-allergies/article/allergies-aux-pollens-les-gestes-a-adopter
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14071