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L'ananas
L’ananas a longtemps était considéré comme un aliment brûle-graisse. En cause la bromélaïne, une enzyme contenue dans sa tige qui digère les protéines… mais pas les graisses. Si l’enzyme aide à la digestion, elle ne dégrade pas les graisses.
A lire aussi :
Ananas : ses 9 bienfaits sur la santé"La bromélaïne fragiliserait les parois des adipocytes, les cellules graisseuses. Mais les études existantes ne sont pas suffisamment pertinentes pour que l’on puisse affirmer une quelconque allégation brûle-graisses ou perte de poids à l’ananas ou à la bromélaïne" assure le nutritionniste Raphaël Gruman.
Les légumes verts
Poireaux, asperge, concombre, fenouil véhiculent une image minceur et il en faut parfois peu pour qu’ils soient taxés d’être brûle-graisses… à tort. Si ces légumes verts sont "très riches en fibres et en eau et très pauvres en calories" et peuvent donc avoir un effet minceur, ils ne sont en rien brûle-graisses.
"Les légumes verts captent l’eau présente dans l’organisme et aident à l’éliminer. Il peut donc y avoir une baisse de la rétention d’eau et in fine un effet sur le poids mais il n’y en a pas sur les graisses" précise Raphaël Gruman."
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Le jus de citron
Le jus de citron est souvent cité comme astuce minceur. S’il a la capacité à brûler les graisses, il ne s’agit pas de celles que l’on croit. Comme prévient le nutritionniste Raphaël Gruman : "Il ne faut pas espérer perdre du poids en buvant du jus de citron. Il n’a pas d’effet sur les graisses déjà installées." Car si l’agrume aide à éliminer les graisses, il cible celles situées au niveau du foie.
"Le citron active la fonction hépatique et biliaire qui elle-même détruit les graisses, mais l’élimination se fait au niveau du foie pas dans les stocks de graisses situés au niveau de l’abdomen par exemple."
Le thé vert
Là encore, il y a confusion. Si le thé vert peut avoir un léger effet minceur, ce n’est pas en détruisant directement les adipocytes.
"La consommation de thé vert augmente la thermogénèse (production de chaleur de l'organisme). Et quand la chaleur interne augmente, la dépense énergétique augmente elle aussi. "Le corps brûle en effet plus de calories, qu’il puise dans les graisses et sucres stockés, mais c’est vraiment très faible. Et il faudrait boire de grande quantité de thé vert pour obtenir l’effet escompté."
Les dernières études qui constataient d’ailleurs une perte de poids consécutive à la consommation de thé vert n’étaient pas suffisamment satisfaisantes en termes de méthodologie. Le thé vert comme petit coup de pouce minceur oui, comme boisson brûle-graisses, non.
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La cannelle
La cannelle favorise le travail de l’insuline et aide à réduire le taux de sucre et de graisses dans le sang qui ne se retrouvent pas stockés sous forme de graisses. Elle aiderait à réduire la glycémie chez les diabétiques selon certaines études. Mais il n’est pas pour autant possible de considérer l’épice comme un aliment brûle-graisse.
"La cannelle est un anti-oxydant, elle bloque les radicaux libres. Mais elle ne peut pas être considérée comme brûle-graisse."
Le piment
Le piment est souvent associé aux régimes minceur. En cause, l’un des antioxydants qu’il contient : la capsaïcine qui aurait un effet stimulant sur la dépense énergique, l’oxydation du gras et une baisse de l’apport calorique (quand un plat est pimenté, on en mange moins).
"Comme pour le thé vert, le piment augmente la thermogénèse, explique Raphaël Gruman. Si la dépense énergétique augmente un peu, le piment ne cible pas directement les graisses." Une fois de plus, l’éventuel effet minceur est confondu avec un effet brûle-graisses. Par ailleurs, aucune étude n’a pour le moment, d’après l’Université de Montréal, réussit à prouver un quelconque bénéfice du piment sur la balance.
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Le konjac
Le konjac est déjà connu pour son effet coupe-faim, pour Raphaël Gruman il aurait également des vertus brûle-graisses.
"Le konjac contient des fibres de glucomannane, une molécule qui agit au niveau du colon pour capter les graisses et les sucres et les évacuer dans les sels avant qu’ils ne soient absorbés par la barrière intestinale. C’est la seule molécule qui peut au niveau européen être associée à l’allégation "perte de poids"."
Vidéo : La vérité sur l'ananas
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