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Prendre du ventre peut poser un problème pour des considérations esthétiques, mais surtout parce que l’excès de graisse abdominale expose au risque de syndrome métabolique. Le syndrome métabolique (également appelé syndrome de la bedaine) désigne une constellation de plusieurs troubles d’origine glucidique, lipidique ou vasculaire, associés à une surcharge pondérale.
Syndrome métabolique : de quoi parle-t-on exactement ?
Si plusieurs définitions sont proposées pour décrire ce syndrome, un tour de taille trop important (supérieur à 94 cm chez les hommes et 80 chez les femmes) représente le premier signe évocateur, qui s’accompagne d’une conjonction d’anomalies, telles qu’une hyperglycémie (excès de sucre dans le sang), un taux de triglycérides sanguins élevé (une élévation de ce type de lipides apportés par l’alimentation et fabriqués par l’organisme), un faible taux de bon cholestérol( HDL) ainsi qu’une tension artérielle trop haute. Ce syndrome est très répandu : il touche une personne sur cinq en France, selon l’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (Inserm).
Syndrome métabolique : ses dangers pour la santé
Les personnes touchées par cette série de désordres métaboliques présentent un état inflammatoire chronique. Elles sont plus vulnérables à certaines maladies, en prédisposant notamment au diabète de type 2, à l’athérosclérose (dépôt de gras dans la paroi interne des artères), à l’origine de maladies cardio-vasculaires comme l’infarctus et l’accident vasculaire cérébral (AVC), des maladies du foie (stéatose non alcoolique, cirrhose du foie) ou des reins, apnée du sommeil ou encore troubles gynécologiques (syndrome des ovaires polykystiques), décrit l’Inserm.
Derrière la survenue ce syndrome métabolique, se cachent plusieurs coupables : la sédentarité et l’inactivité physique, l’obésité et une mauvaise alimentation.
Pour prévenir ce syndrome, on comprend mieux la nécessité d’une bonne santé métabolique. La solution passe par maintenir un poids santé et de conserver ou de réviser son hygiène de vie, via de l’exercice physique régulier et l’adoption d’une alimentation saine et équilibrée.
Sur le plan alimentaire, miser sur des bons aliments riches en nutriments fait partie des règles d’or, en plus de réduire son apport calorique, de réduire les graisses saturées (plats préparés, charcuterie, gâteaux…) et de limiter le sel, rappelle la Fédération française de cardiologie. Aux côtés des aliments riches en oméga-3 (poissons gras, noix…) et en oméga-9 (avocat, huile d’olive…), les légumes, forment de formidables alliés de la santé métabolique. Grâce à leur richesse en fibres, en vitamines et minéraux, ils permettent de faire le plein d'antioxydants et de polyphénol. Une étude parue en 2020 dans la revue Nutrients a associé leur consommation à une amélioration de plusieurs marqueurs de santé comme le taux d'insuline, de sang et de glucose. Lesquels privilégier dans l’assiette ? "Bien que la variété soit essentielle pour obtenir des nutriments adéquats, le fait de se concentrer sur les légumes que vous aimez le plus vous aidera à augmenter votre consommation de fibres, qui jouent un rôle important dans la réduction de l'apport calorique et du taux de cholestérol", conseille Derek Lipton, diététicien sportif au média Eating Well. Si les légumes ne vous inspirent pas, sachez que certains légumes remportent la faveur des diététiciens pour prévenir le syndrome métabolique. En voici cinq exemples partagés sur Eating Well. Peu calorique, ce légume crucifère améliore la sensibilité à l’insuline, aidant à réguler la glycémie. Le brocoli possède aussi des propriétés antimicrobiennes et anti-inflammatoires. Les cœurs d'artichaut sont une bonne source de manganèse, un minéral allié de la glycémie, qui participe à la synthèse de l’insuline. Ce légume regorge aussi de potassium, qui fait baisser la tension artérielle et protège des(article) Arythmie cardiaque : 3 complications à craindre accidents vasculaires cérébraux et des arythmies cardiaques, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les épinards débordent d’atouts santé. Une portion d'une tasse vous permet de combler 19 % de vos besoins en calcium, 33 % de vos besoins quotidiens en fer et 17 % de vos besoins en potassium, expliquent les diététiciens à Eating Well. Riche en fibres, bonnes pour la santé intestinale et rassasiantes, le chou est également bien pourvu en vitamine C, un anti-inflammatoire qui aide à contrer les effets néfastes du stress oxydatif. Une bonne nouvelle, sachant qu’une étude de 2022 publiée dans Antioxidants a établi un lien entre le syndrome métabolique et le stress oxydatif, à risque de maladies chroniques. Le chou frisé et le chou kale constituent de bonnes façons de varier les types de choux dans l’assiette et de profiter de leurs vertus santé. Les piments contiennent de la capsaïcine, cette molécule qui donne cette saveur intense et piquante. Cette substance serait vectrice de nombreux bienfaits en favorisant une augmentation du HDL (le "bon" cholestérol), une baisse du risque de maladies chroniques comme le diabète et l'hypertension artérielle.Le plein de légumes pour prévenir le syndrome métabolique
Santé métabolique : les brocolis, les artichauts et les épinards
Les brocolis
Les artichauts
Les épinards
Santé métabolique : les choux et les piments
Les choux
Les piments
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