Le sucre est omniprésent dans notre quotidien. Desserts, gâteaux, sodas… Si ces aliments sont connus pour être sucrés, le glucose est en réalité présent dans de nombreux autres produits alimentaires. En effet, ce dernier existe sous deux formes :
- les sucres naturellement présents dans les aliments (on les retrouve dans les légumes et les fruits)
- les sucres dits “libres” (ils correspondent aux sucres ajoutés dans les aliments)
Sucre : il accroît les risques d’obésité et de maladies cardiovasculaires
Ainsi, notre consommation en sucre est souvent trop importante, alors que ce dernier peut être mauvais pour la santé. Un excès de sucre dans le sang peut en effet entraîner des problèmes dentaires, de l’obésité et des maladies cardiovasculaires, entre autres. C’est pour cette raison que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser les 50 g par jour pour un adulte. Dans un communiqué de 2015, l’OMS assurait par ailleurs qu’il “serait encore meilleur pour la santé de réduire l’apport en sucres à moins de 5% de la ration énergétique totale, soit à 25 grammes (6 cuillères à café) environ par jour”.
Une nouvelle étude sur le sucre, publiée dans la revue scientifique PLOS One, vient toutefois rassurer : il n’y a pas de sur-risque de décès par diabète ou par maladies cardiovasculaires chez les hommes qui saupoudrent du sucre dans leur thé ou dans leur café. Cette étude a été menée sur 2923 hommes danois âgés de 40 à 59 ans et l’étude a commencé dans les années 1970.
Les participants ont vu régulièrement leur médecin, qui a mesuré leur pression artérielle, leur taille et leur poids. Ils ont également rempli des questionnaires sur leur consommation de thé et de café, et de sucre dans leur thé et/ou leur café. Aucun de ces hommes n’avait d’antécédents de maladies cardiovasculaires, de cancer ou de diabète de type 2 au moment où ils ont rejoint l’étude. De plus, ils buvaient tous du thé ou du café.
Sucre dans le café ou dans le thé : pas de sur-risque de mortalité
Les chercheurs ont eu accès aux dossiers médicaux de 99% des participants, qu’ils soient toujours vivants ou décédés. Lorsque les scientifiques ont commencé leur observation, ils ont divisé les volontaires en deux groupes : ceux qui ajoutaient du sucre dans leur thé ou café et ceux qui n’en ajoutaient pas. Ils ont ensuite calculé le risque que ces hommes avaient de mourir toutes causes confondues, de cancer, de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2.
Résultats : le taux de mortalité du “groupe sucre” était de 89,9%, tandis que celui du “groupe sans sucre” était de 87,5%. Sur le temps long, il n’existe donc pas d’association significative entre l’ajout de sucre dans son thé ou son café et la mortalité toutes causes confondues. En matière de décès dus à des maladies cardiovasculaires cependant, la différence était un peu plus importante, bien que, encore une fois, peu significative. Enfin, en termes d’incidence de diabète de type 2, le “groupe sans sucre” avait un risque de développer la maladie légèrement plus élevé que le “groupe sucre”. Encore une fois, la différence n’était pas significative.
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