Pissenlit : voici pourquoi il faut en consommer régulièrement

Surnommé " dents de lion " en raison de ses feuilles dentelées, le pissenlit regorge de bienfaits pour la santé. Cette plante présente sur nos chemins de randonnée du dimanche comme en ville peut se consommer de différentes façons. Emile Kapps, naturopathe libérale revient sur ce végétal sous-estimé.

Le pissenlit est une plante connue depuis l’antiquité. De nombreuses espèces sont répertoriées dans le monde, dont trois principalement cultivés : le pissenlit vert, le blanchi et les forcé. " C’est une plante que je connais bien, elle fait partie de notre champ de vision permanent. Et l’avantage c’est qu’avec elle, rien n’est à jeter ", indique Emilie Kapps, naturopathe en cabinet libérale.

Cette plante considérée comme une mauvaise herbe, présente de nombreux bienfaits. " Son pouvoir hépato protectrice est puissant. Elle draine les reins, le foie et la vésicule biliaire, et élimine les toxines par les urines ", explique Emilie Kapps.

" En naturopathie, pour un usage détoxifiant, il est recommandé de le combiner avec d’autres plantes hépato protectrice "

Mais c’est surtout son pouvoir diurétique qui est mis en avant. " Je l’utilise principalement avec mes patients pour traiter les problèmes de rétention d’eau, et pour réduire le risque de calculs rénaux ", raconte la naturopathe. " Son nom : " pisse en lit ", fait d’ailleurs sûrement référence à cette propriété ", sourit-elle.

Il est conseillé de se faire une cure à l'arrivée du printemps. " Selon la médecine chinoise c'est à ce moment-là que le foie a besoin d'être nettoyé. L'hiver met à mal l’organisme. Les virus qui incitent à la prise de médicaments, l’alcool, les aliments gras des fêtes de fin d’année, tous nécessitent une détoxification du corps pour repartir sur des bonnes bases durant la saison des bourgeons ".

Son usage sur les troubles digestifs mineurs comme les ballonnements et l'aérophagie, est aussi reconnu. Mais pour Emilie Kapps, il existe d’autres plantes bien plus efficaces à mettre en avant pour traiter ces maux.

Néanmoins attention chaque plante miraculeuse soit-elle présente des contre-indications qui ne sont pas à négliger. " Comme elle agit sur le foie et la vésicule biliaire, les personnes présentant des calculs biliaires et une insuffisance hépatique ne doivent pas l’utiliser sans l’avis d’un médecin. En cas d’allergies aux astéracées comme les marguerites il est aussi préférable d’éviter de consommer le pissenlit ". Pour les personnes sous traitements diurétiques, anti-coagulants, les femmes enceintes et les diabétiques ne doivent pas ingérer cette plante peu importe la forme indique la naturopathe.

" En naturopathie, pour un usage détoxifiant, il est recommandé de le combiner avec d’autres plantes hépato protectrice comme l'artichaut, le romarin, ou le radis noir. Cela permet d’optimiser les effets ", explique Emilie Kapps.

Pour satisfaire les goûts de chacun, différentes formes existent. En voici un diaporama.