meat cuts set steak chicken, sausage and bacon fresh foods with protein chicken legs and wings ingredient for barbecue, b...Image d'illustrationIstock

Le jambon blanc est pourtant l’aliment préféré des enfants. Une étude de chercheurs britannique publiée sur la revue The Lancet, nous fait revoir notre passion pour le célèbre sandwich jambon beurre. En effet, selon eux, cet aliment augmenterait le risque de développer un diabète de type 2. Cette conclusion vient confirmer les précédentes études qui incriminent la consommation de certaines viandes et les aliments transformés.

Pour parvenir à ces résultats, 31 cohortes d’études ont été réalisées dans plus de vingt pays différents et comprenant 1 966 444 adultes. Selon les scientifiques, 107 271 cas de diabète de type 2 ont été identifiés au cours d'un suivi de 10 ans.

Cette étude est ainsi considérée comme la dernière recherche actualisée à ce jour établissant un lien entre la consommation de viande rouge ou transformée et le diabète de type 2, qui pourrait concerner 1,3 milliard de personnes dans le monde à l’horizon 2050, d’après une étude The Lancet publiée en juin 2023.

"50 g de viande transformée sont associés à un risque 15% plus élevé de développer un diabète de type 2"

Les résultats de cette enquête de grande ampleur ont démontré que 50 g de viande transformée sont associés à un risque 15% plus élevé de développer un diabète de type 2 au cours des dix prochaines années. Ils ont aussi indiqué que la consommation de volaille était associée à une incidence plus faible de diabète de type 2. Plus précisément, le risque est égal à 8 % pour 100 g de volaille.

Les résultats actuels soutiennent l'idée que la réduction de la consommation de viande rouge non transformée et de viande transformée pourrait être bénéfique pour la santé publique en réduisant l'incidence du diabète de type 2. Il faut cependant prendre ce résultat avec prudence. "Bien que nos résultats fournissent des preuves plus complètes sur l’association entre la consommation de volaille et le diabète de type 2 que ce qui était disponible auparavant, le lien reste incertain et doit être étudié plus en profondeur", précise la professeure Nita Forouhi de l’unité d’épidémiologie du Medical Research Council (MRC) de l’université de Cambridge.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.

Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.