Tout le monde le sait : pour rester en bonne santé, il est indispensable de boire suffisamment d’eau et de manger des fruits et des légumes, par exemple. Ce que l'on sait moins, c’est que notre alimentation joue énormément sur notre équilibre hormonal, et qu’il est important d’avoir cela en ligne de mire lorsque l’on compose ses repas.
Hormones : les femmes sous-représentées dans la recherche
À cause de leurs différences hormonales, les femmes et les hommes ne peuvent pas adopter exactement la même alimentation, selon la nutritionniste fonctionnelle Pauline Cox, qui s’exprime dans les colonnes du Daily Mail. Pourtant, aujourd’hui, la plupart des conseils alimentaires, supposément neutres, oublient en réalité de prendre en compte les spécificités hormonales des femmes. “Les femmes sont très sous-représentées dans la recherche, surtout à cause de leur cycle menstruel”, développe Pauline Cox.
“Ma passion et ma mission, c’est de donner du pouvoir aux femmes grâce à l’information et à la connaissance qui peuvent changer radicalement leur santé à court et long terme”, résume la professionnelle de santé, autrice du livre Hungry Woman: Eating for Good Health, Happiness and Hormones (Femme affamée : manger pour sa santé, son bonheur et ses hormones, en français).
Sur Internet, elle aide les femmes à adapter leur alimentation à leur équilibre hormonal. Tout se joue au niveau de l’oestrogène et de la progestérone, d’après la nutritionniste. “Lorsque nos taux de progestérone sont bas, l’oestrogène devient dominant, et c’est à ce moment-là que nous commençons à être concernées par le syndrome prémenstruel, des règles abondantes ou des règles douloureuses”, explique Pauline Cox.
Quelles sont les cinq habitudes alimentaires que les femmes doivent adopter pour maintenir leur équilibre hormonal ? Medisite vous en dit plus.
Prendre soin de son foie
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Pauline Cox explique que l’oestrogène atteint des niveaux trop élevés lorsque l’organisme ne produit pas assez de progestérone. Il est donc important de “se débarrasser” des excès d’oestrogène via le foie et les intestins. Comment ? Grâce aux légumes crucifères, d’après la nutritionniste, comme le chou-fleur ou le brocoli.
Manger des aliments fermentés
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Ajouter des aliments fermentés à son régime alimentaire, comme des légumes marinés, du kéfir ou du kombucha, permet aux intestins de recevoir de bonnes bactéries, selon Pauline Cox. “La diversité bactérienne de nos intestins décroît à mesure que nous vieillissons, or, la diversité du microbiome est associée à la longévité et à la bonne santé”, résume-t-elle.
Éviter les aliments ultra-transformés
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Les aliments ultra-transformés sont également mauvais pour les niveaux hormonaux, affirme la nutritionniste. “Lorsque nous en mangeons, le taux de cortisol monte en flèche, ce qui nous prive de la progestérone”, analyse-t-elle.
Manger tôt le soir
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Il faut contrôler ce que l’on mange, mais aussi les moments auxquels on mange. Pauline Cox conseille de dîner aux alentours de 6h du soir afin de jeûner quelques heures avant le coucher. “Lorsque les niveaux de sucre deviennent plus élevés pendant la nuit, les reins essaient de se débarrasser de l’excès de sucre dans le sang, ce qui donne envie d’uriner”, développe-t-elle.
Contrôler son taux de magnésium
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“La plupart des femmes présentent un déficit en magnésium”, d’après Pauline Cox. Cela peut entraîner des insomnies, et ce risque s’accroît avec l’âge. “Quand nous atteignons ans, nous absorbons moins de magnésium que lorsque nous avions 20 ans”, ajoute-t-elle.
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