Elles sont souvent la réponse à votre sensation de fatigue hivernale : les supplémentations en fer prescrites en cas d’anémie ferriprive ont été pointés du doigt par une étude de l’Imperial College London. Selon elle, elles pourraient abîmer l’ADN des vaisseaux sanguins en seulement 10 minutes. C’est en tout cas le résultat d’une expérimentation in vitro. Chez l’homme le processus n’a pas encore été prouvé.
Pendant l’étude, les chercheurs britanniques ont exposé les cellules endothéliales qui tapissent les vaisseaux sanguins à une concentration de 10μmol par litre de citrate de fer.
Des lésions dès les 10 premières minutes
Résultat : les cellules ont subi un changement très rapide dans leur profil d’ARNs à cause du fer : endommagement du transport vésiculaire et du processus de dégradation des protéines (au bout d’1 heure), puis du processus de réparation aux dommages causés à l’ADN (au bout de 6 heures). Les premières lésions ont été causées, selon l’étude, dès les 10 premières minutes de l’exposition.
Si la recherche n’a pas été menée sur l’animal ou sur l’homme, les scientifiques suggèrent qu’elle est suffisante pour affirmer le rôle des comprimés de fer dans l’endommagement de l’ADN des vaisseaux sanguins, même à faible dose.
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