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En France, 4 657 cas de cancer de l’estomac ont été diagnostiqués en 2018. Ceci en fait un cancer assez rare, il se positionne au 13 ème rang parmi les cancers les plus fréquents. Le cancer de l’estomac touche principalement les hommes, à hauteur de 65 % des cas.
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Cancer de l'estomac : comment se passe la biopsieLa plupart du temps, dans 90 % des cas, le cancer de l’estomac est du type adénocarcinome (structure microscopique de type glandulaire). Il se développe dans la couche superficielle de l'estomac, aux dépens des glandes de la muqueuse gastrique qui produisent le suc gastrique.
Les cas de cancer de l’estomac se raréfient. En effet, l’infection par la bactérie Helicobacter pylori, facteur reconnu de cancérogenèse via l’inflammation chronique de la muqueuse gastrique, s’amenuit en Europe de l’Ouest comme l’explique la Société savante des maladies et cancers de l'appareil digestif.
Cancer de l’estomac : les facteurs de risque
Plusieurs facteurs de risque favorisant l'apparition du cancer de l'estomac sont connus : le tabagisme, une alimentation riche en produits salés et pauvre en légumes et fruits frais, des antécédents de cancer de l'estomac dans la famille ou encore une prédisposition génétique augmentant le risque de développer un cancer de l'estomac.
Cancer de l’estomac : un diagnostic souvent tardif
Le cancer de l’estomac est bien souvent détecté à un stade avancé. Ses symptômes presque inexistants sont en cause, comme le détaillent les chercheurs de l’étude que nous détaillons plus bas : « Étant donné que les patients atteints de la maladie à un stade précoce sont souvent asymptomatiques, les adénocarcinomes gastriques ou de la jonction gastro-œsophagienne sont fréquemment diagnostiqués à un stade avancé ou métastatique. »
Ceci, en fait un cancer assez mortel puisque, à un stade avancé (le cancer a envahi des ganglions lymphatiques autour de l'estomac et n’est plus localisé uniquement dans cet organe), le taux de survie est de 31 % d’après la Société canadienne du cancer.
Cancer de l’estomac : quels sont les traitements ?
Les traitements aujourd’hui proposés pour traiter le cancer de l’estomac sont multiples et dépendent du stade auquel la maladie a été détectée.
En premier lieu, lorsque l’adénocarcinome est localisé à l’estomac, qu’il n’y a pas de métastases, d’envahissement ganglionnaire, et que la tumeur est superficielle, les médecins préconisent un traitement endoscopique.
Si la tumeur a infiltré la paroi de l’estomac, la chirurgie est envisagée.
A un stade plus avancé de la maladie, des séances de chimiothérapie sont ce qu’il y a de plus efficace pour ralentir le développement de la maladie, soulager les symptômes (diminuer les douleurs notamment) et pour améliorer la qualité de vie, en plus de la chirurgie.
Toutefois, la recherche continue d’avancer afin de pouvoir proposer aux patients des traitements toujours plus efficaces.
Cancer de l’estomac : l’association de chimiothérapie et de zolbetuximab pour améliorer la survie des patients
Une étude publiée récemment dans la revue Nature décrit l’efficacité que peut avoir l’association de séances de chimiothérapie et de zolbetuximab dans l’amélioration de la survie des patients atteints d’un cancer de l’estomac à un stade avancé.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ayant mené l’étude ont suivi 507 patients atteints d'un cancer de l'estomac ou de la jonction gastro-œsophagienne localement avancé ou métastatique, dans 18 pays.
L'ajout du zolbetuximab au traitement du chimiothérapie, dans un groupe de patients, a doublé les chances de ne pas avoir de progression de la maladie à 2 ans de 14 % contre 7 % pour le groupe ayant reçu un placebo en plus de la chimiothérapie.
Ceci en fait une découverte encourageante dans le traitement du cancer de l’estomac.
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