La vie de Sadie Kemp, ancienne employée d'une unité de test et de traçage Covid-19 au Royaume-Uni, a été bouleversée à cause d’un simple calcul rénal. Elle a été la victime d'une rare complication de ces “petites pierres” présentes dans les reins : une septicémie. Si elle a échappé à la mort, les médecins ont dû lui amputer les doigts pour la sauver.
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Le jour de Noël, Sadie Kemp ressent des douleurs près des reins. Elle décide de prendre un bain pour les calmer, mais la crise empire, comme elle l’explique au journal britannique The Mirror : "J’ai dit que j’allais prendre un bain, mais une demi-heure plus tard, je criais de douleur sur le sol en disant que j’avais l’impression que quelqu’un me pressait le rein".
La jeune femme se rend alors en urgence à l'hôpital de Peterborough. Il lui a été prescrit des analgésiques afin d’apaiser les douleurs et dit de revenir si la douleur persistait. Le lendemain, les souffrances s’amplifient. La mère de famille retourne à l'hôpital et s’effondre. Elle est placée dans le coma pendant deux semaines, lors desquelles les médecins découvrent la cause de ses troubles.
La malade a un calcul rénal qui lui provoque une septicémie. Cette pathologie, surnommée le tueur silencieux, est un empoisonnement du sang. Elle survient lorsque le corps réagit à une infection en attaquant ses propres organes. Il s'agit d'une urgence vitale. La septicémie tue environ 45 000 personnes dans le monde chaque année. L'infection peut être traitée avec des antibiotiques si elle est détectée tôt. Malheureusement, elle est difficile à déceler, car les symptômes sont semblables à ceux d’autres maladies bénignes. Elle est ainsi une des principales causes de décès dans les hôpitaux.
Un “miracle médical” pour les médecins
Grâce à une prise en charge rapide des médecins, Sadie est toujours en vie. Toutefois, l’infection était trop importante. Les docteurs n’ont eu d’autres choix que de lui amputer les doigts. Ils font aujourd’hui le maximum pour sauver ses autres membres.
Pour cela, les chirurgiens veulent lui greffer ses mains au niveau de l’abdomen. Cette technique a pour but d ’augmenter les chances de survie des tissus restants, en leur apportant plus de flux sanguin. Les professionnels de santé traitent également ses jambes. Mais, ils craignent que l’infection progresse trop rapidement dans cette zone et de devoir envisager une seconde amputation.
Elle a besoin de prothèses
Divorcée, Sadie Kemp vivait avec ses deux garçons de 16 et 2 ans, dans un logement social. Ses problèmes de santé lui ont alors fait perdre son emploi au sein de la NHS et sa maison.
La trentenaire s’inquiète pour ses enfants, mais reste positive face à sa nouvelle condition : "j'ai réalisé qu'on m'avait donné une seconde chance dans la vie. Les médecins m'ont dit qu'ils étaient si confus que je sois toujours là, je ne devrais pas être en vie étant donné la quantité de poison que j'avais dans le sang".
Des membres de sa famille ont lancé une collecte de fonds pour couvrir les frais de gardes de ses enfants, le temps de son hospitalisation. Ils ont également lancé un deuxième appel aux dons pour l’achat de prothèses bioniques. Ces appareils ont pour but de remplacer un membre amputé ou manquant grâce à un procédé robotique permettant d’agir selon les intentions de son utilisateur. Cela permettrait à cette mère de famille de vivre le plus librement possible malgré son handicap.
https://www.dailymail.co.uk/news/article-10523389/Mother-34-needs-fingers-amputated-kidney-stone-agony-leading-sepsis.
https://nypost.com/2022/02/17/woman-has-fingers-amputated-after-horrifying-infection/
https://lesactualites.news/sante/une-femme-de-peterborough-de-34-ans-a-du-etre-amputee-de-tous-ses-doigts-apres-une-agonie-de-calculs-renaux-entrainant-une-septicemie/
https://reelnouvelles.com/sciences/une-femme-perd-ses-doigts-apres-quune-maladie-mettant-sa-vie-en-danger-a-fait-mourir-sa-peau/
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