On croyait jusqu'ici que les oestrogènes favorisaient la protection des femmes face aux maladies cardiovasculaires. Une étude menée par des chercheurs de l’Inserm vient contredire cette hypothèse.
Après avoir suivi 6000 femmes âgées de plus de 65 ans pendant 4 ans, ces scientifiques se sont rendus compte que celles ayant les taux les plus élevés d'œstradiol (hormone oestrogénique la plus active) avaient deux fois plus de risque de présenter un accident vasculaire cérébral ou un infarctus. La quantité d'oestrogènes naturelles pourrait ainsi devenir un facteur de risque de maladies cardiovasculaires, au même titre que le taux de cholestérol, l'hypertension ou le surpoids.
A noter : Les recherches conduites ici ne portaient pas sur la prise de traitements hormonaux de la ménopause (traitements prescrits pour contrebalancer la chute d'oestrogènes). Néanmoins, les chercheurs ont recommandé d'éviter ces traitements.
Source :High Level of Plasma Estradiol as a New Predictor of Ischemic Arterial Disease in Older Postmenopausal Women: The Three-City Cohort Study, Pierre-Yves Scarabin, Inserm, Journal of the American Heart Association, 2012.
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