Paracétamol, ibuprofène ou aspirine ? En matière d'antidouleurs sans ordonnance, les Français y vont chacun de leurs petites habitudes. Un comportement contre lequel 60 millions de consommateurs a tenu à alerter dans son numéro d'avril 2018. Les auteurs appellent les Français à ne pas choisir leurs antidouleurs en fonction de leurs convictions mais conseillent de regarder d'abord leur "profil bénéfice/risque".
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Afin d'aider les consommateurs en souffrance à bien choisir leur antidouleurs, les experts du magazine ont étudié et comparé les risques avec chacune des trois molécules et les médicaments qui les contiennent et dressent la liste des produits à favoriser, à éviter et même à proscrire dans chaque catégorie.
Le paracétamol : obtiendrait la meilleure balance bénéfice/risque et serait donc à favoriser. Néanmoins, parmi les médicaments qui en contienne le Caradol 500mg Caféine® est catégorisé "à proscrire" à cause de "composés avec effets indésirables".
L'ibuprofène : la molécule apparait comme le second choix en matière d'antidouleurs dans ce classement. Néanmoins un certain tri reste à faire. Parmi les produits à proscrire qui en contiennent : Ibuprofène® Arrow 200mg épinglé pour "additif préoccupant".
L'aspirine : ce principe actif arrive à la dernière place du podium et serait complètement à éviter. Selon le Pr François Chast, de l'Académie nationale de pharmacie, interviewée par la magazine, il en existe depuis tellement longtemps que les consommateurs en oublieraient les dangers, c'est pourquoi le magazine les classe presque tous dans la catégorie "à éviter" et deux sont totalement à proscrire : Aspro® caféine et Aspirine du Rhône® 500mg à croquer.
60 millions de consommateurs, 26 avril 2018, Automédication : prudence avec les antidouleurs,