Si l’épidémie de Covid-19 n’est plus aussi féroce en France qu’il y a quelques mois, elle reste d’actualité et vient s’ajouter aux épidémies classiques de l’hiver, comme la grippe saisonnière et la bronchiolite. Pour évaluer l’ampleur de la circulation des différents virus ainsi que l’engorgement des hôpitaux, Santé publique France regroupe ces trois types de pathologies en une dénomination : infections respiratoires aiguës (IRA). Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), Santé publique France indique ainsi que l’activité des IRA est “stable en médecine de ville” avec des “indicateurs en diminution à l'hôpital, excepté une hausse chez les 65 ans et plus”.
Variant JN.1 : une hausse rapide des infections dans le monde
Néanmoins, en ce qui concerne le Covid-19 plus spécifiquement, la circulation du virus SARS-CoV-2 reste “toujours active”, d’après le BEH. De plus, un nouveau variant - ou plutôt sous-variant, puisqu’il descend d’Omicron - a fait une entrée fracassante en ce début d’année. JN.1, aussi appelé Juno, représente environ 70% des infections pour le mois de janvier 2024 en Hexagone. Il est également très présent aux États-Unis et au Royaume-Uni. Et il est un peu particulier : parmi ses symptômes, on retrouve la diarrhée, qui n’est normalement pas associée au Covid-19.
Dans les colonnes du tabloïd britannique The Mirror, le professeur de virologie Lawrence Young s’exprime sur le sujet : “La hausse rapide des infections avec le variant JN.1 au Royaume-Uni et dans le monde est un rappel de plus que la pandémie est loin d’être terminée. JN.1 est l’un des variants, à ce jour, qui échappent le plus à la défense immunitaire et est susceptible de donner naissance à d’autres variants, qui évolueront.”
Par ailleurs, le sous-variant Juno est particulièrement contagieux. Le magazine américain The Washington Post explique qu’il est “particulièrement habile pour infecter les personnes ayant été vaccinées ou déjà infectées”. C’est aussi le variant qui croît le plus rapidement aux États-Unis.
Variant Juno : des signes qui ne trompent pas
Comment savoir si je suis infecté ? Tout comme les autres variants du Covid-19 et la grippe, Juno peut entraîner :
- de la fièvre
- une grande fatigue
- le nez bouché
- de la toux
- des céphalées
- parfois des douleurs musculaires
- parfois une perte du goût / de l’odorat
Son symptôme bien à lui, c’est la diarrhée. Si vous avez un doute, il est possible de vous faire dépister. Pour vous protéger au mieux de Juno, il est essentiel d’être à jour dans vos vaccins, même s’ils ne sont pas infaillibles. De plus, si vous êtes éligible à une dose de rappel, il est primordial de vous faire de nouveau vacciner si ce n’est pas encore fait. Enfin, les gestes barrière sont toujours d’actualité. Lavez-vous les mains régulièrement avec du savon on un gel hydroalcoolique, éternuez ou toussez dans votre coude, portez un masque si vous avez le moindre doute ou en présence de personnes vulnérables / dans les lieux bondés, saluez sans serrer la main, arrêtez les embrassades et utilisez des mouchoirs à usage unique.
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