Vous avez des soins réguliers et utilisez un VSL ou un taxi conventionné pour vous rendre dans votre centre de soins ? Savez-vous que vous pouvez aussi partager votre transport ? C’est ce que promeut l’Assurance Maladie dans sa campagne d’information et sensibilisation, lancée en septembre 2024.
Mais de quoi s’agit-il ? Dans le cadre de certains traitements, le patient doit être transporté sur prescription ou convocation d’un médecin. Il est alors possible de partager le véhicule, comme une sorte de covoiturage.
Lorsque les conditions sont respectées, ce mode de transport est automatiquement proposé, mais pas imposé. En présence d’un autre malade ou plus, le temps de trajet est donc légèrement impacté, à raison de 10 km maximum par patient et 30 km maximum au total.
Comme le transport médical individuel, il est remboursé à 55% par l’Assurance Maladie, sauf conditions spécifiques où elle prend en charge 100%. Attention néanmoins : pour bénéficier du remboursement, il doit s'agir d'un véhicule conventionné (véhicule sanitaire léger ou taxi conventionné).
Quels sont les avantages de ce mode de transport ?
“Même s’il y a peu de chance que vous y rencontriez l’amour, en acceptant le transport médical partagé, vous aidez notre système de santé à faire des économies…”. C’est ainsi que l’Assurance Maladie vante les mérites de ce mode de transport.
Le patient n'est pas seul dans ce moment souvent angoissant, ou du moins ennuyeux, surtout s’il se répète. Vous pouvez échanger avec d’autres personnes, qu’il s’agisse de banalités ou de vos soucis de santé, et peut-être même trouver l’amour, qui sait… De plus, partager une même voiture permet de réduire les coûts et d’augmenter le nombre de véhicules disponibles.
Plus globalement, le transport médical partagé permet aussi à la Cnam (Caisse nationale d’assurance maladie) d’économiser sur les frais à rembourser. En outre, il réduit l’empreinte carbone : pour un même trajet, une voiture contenant quatre passagers rejette quatre fois moins de CO2 qu’une voiture en solo.
En 2023, 6,4 millions de personnes ont eu recours à ce mode de transport, mais cela ne représente qu’un trajet sur cinq. L’objectif de l’Assurance Maladie est de le faire entrer dans les habitudes. D’après la campagne, un Français sur huit se dit prêt à utiliser ce mode de transport médical.
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