Les décrets de 2007 : les ordonnances d’ophtalmologistes valables trois ans pour renouveler ses lunettes
En raison de la pénurie de médecins spécialisés, de médecins ophtalmologistes, les délais d’attente pour un rendez-vous étaient relativement longs. C’est pourquoi des décrets ont été publiés au Journal Officiel en avril 2007 pour contourner en partie ce problème : désormais, les patients pouvaient se rendre directement chez leur opticien, sans passer par la case ophtalmologiste, si leur ordonnance datait de moins de trois ans. Ainsi, lunettes cassées ou abîmées, vue ayant changé, pouvaient donner lieu à un renouvellement des lunettes plus rapide et plus facile. Cependant, la loi de modernisation du système de santé de janvier 2016, modifiée en octobre 2016, a changé les conditions de validité des ordonnances d’ophtalmologie pour renouveler ses lunettes ou ses lentilles.
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La loi de modernisation du système de janvier 2016, modifiée en octobre 2016, a apporté des conditions nouvelles à la durée de validité des ordonnances d’ophtalmologie, pour les personnes souhaitant le renouvellement de leurs lunettes ou de leurs lentilles. Ces nouvelles conditions portent sur l’âge du patient, mais aussi sur certaines conditions restrictives posées par l’ophtalmologiste prescripteur lui-même :
- Durée de validité d’une ordonnance d’ophtalmologie pour le renouvellement de lunettes : cette validité est de trois ans si la personne a 42 ans ou plus. Elle passe à 5 ans pour les personnes dont l’âge est compris entre 16 et 42 ans. Et elle est restreinte à un an pour les enfants et adolescents de 16 ans.
- Durée de validité d’une ordonnance d’ophtalmologie pour le renouvellement de lentilles : cette durée de validité est d’un an pour les personnes âgées de moins de 16 ans et passe à 3 ans pour les autres.
Il est bon de savoir que l’ophtalmologiste qui a prescrit l’ordonnance peut tout à fait refuser le renouvellement des lunettes ou des lentilles par l’opticien, en raison de motifs divers (pathologie de la personne, son âge et ses antécédents), de même qu’il peut décider de raccourcir la durée de validité de l’ordonnance.
Enfin, renouveler ses lunettes et ses lentilles chez un opticien, muni d’une ordonnance valide, sans repasser par la case ophtalmologiste, ne dispense pas l’opticien d’informer l’ophtalmologiste de son intention de modifier la formule des nouveaux verres correcteurs. Ceci est même une obligation de sa part.
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