“Quand j’ai commencé à avoir des crises d’endométriose, je vomissais, j’avais des douleurs intenses comme des contractions pendant mes règles et parfois même hors période de menstruation. Honnêtement, les douleurs étaient si vives que j’avais l’impression que j’allais mourir.”
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“J’ai été diagnostiquée en octobre 2020. Rapidement, le gynécologue m'a prescrit une pilule contraceptive à prendre en continu pour que je n’ai plus mes règles. J’ai subi de nombreux effets secondaires invalidants comme les migraines et beaucoup d’acné. Le gynécologue a tenté 4 pilules mais aucune ne m’a convenu. Depuis quelque temps, je prends un nouveau traitement et ça va mieux. Je dois avaler trois pilules par jour, mais au moins j’ai beaucoup moins de douleurs liées à l'endométriose. En revanche, je suis très fatiguée…
En parallèle, on m’a prescrit 15 séances de kinésithérapie. Si dans trois mois aucun effet bénéfique n’a été ressenti, la piste chirurgicale sera envisagée sérieusement."
Diagnostic de l’endométriose : “J’ai fait le nouveau test salivaire"
“J’ai été officiellement diagnostiquée il y a un an et demi. A la suite de mes nombreuses crises, mon gynécologue m’a prescrit plusieurs examens médicaux : prise de sang, échographie pelvienne, puis, une IMR (imagerie par résonance magnétique) pour confirmer les résultats précédents. On m’a expliqué que j’avais de l’endométriose mais on ne m’a rien précisé sur mes lésions.
Les médecins se sont également aperçus que j’ai deux kystes sur un de mes ovaires ce qui peut également expliquer mes douleurs. Depuis mon diagnostic j’ai tout de même réalisé cinq IMR ! C’est à la suite de la découverte du second kyste que le gynécologue de Rennes m’a proposé de faire le test salivaire pour détecter la maladie. J’ai évidemment accepté pour faire avancer les choses. Je dois d’ailleurs en faire un second que j’enverrai par voie postale afin que les médecins s’assurent de la fiabilité de l'Endotest.”
Vivre avec l’endométriose : “j’ai espoir qu’on trouve des solutions”
“J’ai l’impression que la société parle de plus en plus de l’endométriose et que plus on avance, plus j’ai l’impression que les médecins vont trouver des solutions pour toutes les femmes qui en souffrent. J’aimerais surtout qu’il puisse exister un traitement qui convient à toutes les femmes ayant de l’endométriose. En toute franchise, je ne suis pas sûre que nous mettre sous ménopause artificielle ça soit très bien pour notre corps, mais face aux douleurs on fait confiance et on accepte, car c’est impossible de vivre avec cette souffrance.”
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