“On compte en moyenne 80 000 infarctus du myocarde par an en France. Environ 10% des victimes décèdent dans l'heure qui suit et le taux de mortalité à un an est de 15%”, estime l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Un taux de mortalité qui pourrait être réduit si les personnes à risque connaissaient mieux les symptômes de la crise cardiaque : d’après une étude présentée lors de l’édition 2023 du Congrès de la Société européenne de cardiologie, plus de la moitié des personnes victimes d’un infarctus du myocarde sont peu familiarisés avec ces signes.
Premier infarctus : moins de connaissances des symptômes
“Les patients qui ont fait plusieurs crises cardiaques sont plus susceptibles d’en connaître les symptômes que ceux qui en souffrent pour la première fois, mais cette connaissance est faible chez ces deux groupes” constate dans un communiqué de presse l’un des auteurs de cette étude, le docteur Kyehwan Kim, de l’hôpital Gyeongsang National University, en Corée du Sud. Il poursuit : “La plupart des patients peuvent identifier la douleur thoracique, mais moins d’un tiers d’entre eux connaissent les autres symptômes.”
Les auteurs de cette étude précisent que les symptômes d’un infarctus du myocarde sont vastes et divers : on retrouve la douleur thoracique, mais aussi une douleur irradiante dans les bras, dans la mâchoire et dans le cou, des vertiges, des sueurs froides, des essoufflements, de la nausée, et éventuellement une perte d’appétit. Ils ajoutent qu’il est absolument essentiel d’appeler une ambulance le plus tôt possible afin de traiter rapidement, d’augmenter les chances de survies et d’éviter le plus possible les séquelles.
Quels sont les autres symptômes à connaître ? Medisite vous guide.
Une douleur qui touche le sternum
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Cette douleur “naît à l'arrière du sternum et agit comme un étau. Elle est intense, en barre et ‘serre’ fortement la poitrine”, indique l’Assurance maladie.
Une douleur qui ne s’arrête pas
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“Cette douleur dure, ne cède pas spontanément ou lors de la prise de trinitrine (contrairement à celle de l'angine de poitrine)”, précise Ameli.
Des rots
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Cette douleur “peut s'accompagner de pâleur, de malaise, de sueurs, d'essoufflement, de nausées, d'éructations (rots), d'angoisse”, ajoute le site de l’Assurance maladie.
De la fatigue
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Tous ces signes peuvent également s'accompagner d’une grande fatigue soudaine. Ne négligez jamais cette sensation si vous êtes à risque.
Des troubles digestifs
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“Une personne peut ressentir des symptômes semblables à ceux d'une grippe : mal de tête, fièvre, mal de gorge, douleur au niveau des articulations, diarrhée”, note l’Institut de cardiologie de Montréal.
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