Les compléments alimentaires qui marchent
Le problème : il n’est pas rare de trouver dans les rayons des grands magasins ou des pharmacies des compléments alimentaires sous forme de gélules, poudre, sirop qui promettent de venir à bout des désagréments du quotidien. Des compléments qui par ailleurs ne doivent jamais remplacer les aliments que vous devez manger. Mais qui sait ce que cachent ces remèdes miracles ? Selon nos besoins (améliorer la performance sanguine, aider la digestion, réduire la fatigue surrénale et le stress) il est important de bien les choisir pour obtenir un résultat durable.
Que faire : si vous voulez détoxifier votre sang, tournez-vous vers les poudres vertes faites à base d’herbe de blé, de chlorelle, de luzerne et de spiruline que l’on ajoute à de l’eau, ou les huiles riches en oméga-3 comme l’huile de poisson ou d’algues. Pour aider l’estomac et les intestins à assimiler la nourriture ingérée, il est possible de trouver dans le commerce des enzymes (amylase, protéase, lipase, lactase…) à prendre avant le repas et des probiotiques (Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus rhamnosus) car "les ordonnances abusives d’antibiotiques ont réduit leur quantité dans les intestins, nous rendant ainsi plus vulnérables aux maladies" selon Yuri Elkaim.
Les aliments à éviter
Le problème : le gluten est omniprésent dans notre alimentation (blé, seigle, orge). Selon le nutritionniste, ce n’est pas un hasard si cette protéine est liée à des maladies auto-immunes et que de plus en plus de personnes se sentent mieux en s’en passant. "L’évolution n’a pas doté l’organisme de la capacité à le digérer de façon appropriée", affirme Yuri Elkaim. Tirez une croix sur cette très mauvaise habitude qu’est le café, car il ne faut pas oublier qu’il s’agit avant tout d’un stimulant qui n’a comme action que de provoquer un pic de cortisol et d’adrénaline… qui retombe par la suite.
Que faire : consommer d'autres céréales que celles qui apportent du gluten (quinoa, sarrasin) et supprimer de vos placards les aliments industriels. Non seulement ils sont dénués de saveur et de toute valeur nutritive, mais aussi beaucoup trop sucrés. Remplacez-les par des légumineuses : pois, haricots, lentilles. "Pour jouir d’une énergie maximale, vous devez restreindre à 10% les calories provenant des aliments plaisir", conseille le nutritionniste.
Les aliments pour surveiller le PH de son sang
Le problème : c’est bien connu, le sang est ce qui permet de mener l’oxygène vers les cellules pour leur fournir de l’énergie. Ce qu’il faut prendre en compte c’est qu’un aliment peut directement affecter les globules rouges. En effet, une mauvaise alimentation rend le sang "acide", ce qui les empêche de circuler aussi rapidement qu’ils le devraient vers les cellules de l’organisme. Celles-ci ne reçoivent pas l’oxygène au moment où elles en ont besoin et se trouvent donc dans l’incapacité de produire de l’énergie.
Que faire : diminuer votre consommation d’aliments réputés "acides" comme la viande, les produits laitiers, les céréales transformées. Choisissez les aliments contraires, dit alcalins, comme les légumes, surtout verts, et les fruits. "On dit souvent que l’alimentation de la plupart des gens est constituée de 80% d’aliments acides et de 20% d’aliments alcalins, alors que nous devrions nous efforcer d’atteindre le contraire," précise le nutritionniste Yuri Elkaim. Favoriser les aliments biologiques, plus riches en vitamine C, minéraux (calcium, magnésium, fer, chrome), phytonutriments (lycopène, polyphénols, flavonols, resvératrol) et les protéines végétales (amandes, lentilles…)
Mangez lentement et mâchez beaucoup
Le problème : il faut se rendre compte de l’importance que prend le système digestif dans l’organisme, une partie que l’on surnomme même "le deuxième cerveau". La digestion est une opération qui demande de l’énergie, or certains aliments font travailler l'estomac plus qu’il ne le devrait, notamment s’il est affecté par des années de stress et de mauvaises habitudes alimentaires. "Si votre appareil digestif n’est pas d’abord soigné, vous ingérerez les vitamines et les minéraux de vos repas santé en pure perte", précise Yuri Elkaim. La solution se trouve dans… la manière de manger.
Que faire : privilégiez le plus possible les aliments crus pour leurs valeurs nutritives, leur eau, leurs propriétés énergétiques, et leurs enzymes. Mais surtout, prenez le temps de manger lentement car l’inverse "met à mal le processus dont l’organisme a besoin pour dégrader les aliments durant leur long séjour à travers l’estomac". Mastiquez bien et faites attention à l’endroit où vous mangez, vous serez plus alerte aux signes de satiété. En ce qui concerne le contenu de l’assiette, prenez l’habitude de changer vos habitudes alimentaires. Si vous désirez par exemple manger un bifteck, ajoutez comme accompagnement un légume feuillu (épinards, chou frisé) et non un féculent.
On apprend à soulager son stress
Le problème :plus l’organisme est en état de stress, plus il aura du mal à le gérer : c'est un cercle vicieux qu'il faut briser. En devenant chronique, le stress ouvre la voie à de sérieux problèmes de santé. Voici comment : l’organisme libère deux hormones, l’adrénaline et le cortisol, pour se "booster" puis reprend son état normal une fois la période de stress passée. Mais si la cause du stress perdure, il va en sécréter en continu et ce mécanisme va finir par complètement s’épuiser. Résultat : on est beaucoup plus vulnérable à des maladies inflammatoires, de peau ou encore à l’obésité.
Que faire : dans un premier temps, essayez de relativiser, après tout "c’est le sens que l’on donne à un événement qui détermine la réaction du corps", prône Yuri Elkaim dans son livre. Le nutritionniste conseille également de combattre le stress avec de la joie de vivre : prenez le temps d’écrire les raisons pour lesquelles vous éprouvez de la gratitude. Pendant cette période, pensez à respirer de façon profonde, en partant du ventre. Il existe également des pratiques physiques connues pour aider à se détendre comme le yoga et ses effets calmants, rajeunissants et énergisants et l’exercice aérobique qui réduit les taux d’adrénaline et de cortisol sécrétés par l’organisme et stimule la production d’endorphines.
On re-équilibre ses glandes surrénales
Le problème : "Si jamais vous vous sentez épuisé après une dispute, une séance d’exercice physique, une journée de travail stressante ou quelques heures après avoir bu votre café matinal, il ne fait aucun doute que vos surrénales sont mal en point", explique Yuri Elkaim dans son livre. Pourquoi donc ? Les glandes surrénales, situées au-dessus des reins, peuvent se sentir "épuisées" à cause du stress, ce qui perturbe le taux d’hormones qu’elles sécrètent, l’insuline et le cortisol. Or, si ces hormones sont mises à mal, "les ressources mentales, physiques et émotionnelles se tarissent" et la fatigue chronique vous guette.
Que faire : il ne faut surtout pas oublier que la composante la plus importante d’une bonne santé est le sommeil : "C’est durant le sommeil que l’organisme se soigne, se répare et grandit". Si le stress empêche de s’endormir, rien de mieux que faire le vide dans son esprit et de couper les appareils électroniques une heure avant de se coucher au profit d’un livre.
A savoir : les extraits de plantes ou de légumes comme le maca, le rhodiole et l’ashwagandha sont réputés pour leurs propriétés hormonales équilibrantes et/ou leurs vertus énergisantes ou encore les suppléments de vitamines B qui "soutiennent le système nerveux et la formation des globules rouges".
On pratique de l’exercice sans s’épuiser
Le problème : le but d’une séance de sport est de se sentir énergique et ragaillardi, or nous revenons le plus souvent épuisés. Il n’est donc pas étonnant que la plupart des gens abandonnent leur entraînement. Selon, Yuri Elkaim, "l’activité physique doit vous donner une sensation de bien-être mais le problème est que l’approche moderne vis-à-vis de l’exercice est complètement dépassée (..) Elle est souvent vue comme le dernier bastion qui nous sauvera de l’obésité, alors que l'on devrait plutôt la considérer comme une façon de se sentir bien dans sa peau". Le tout est de trouver une nouvelle approche qui permet d’obtenir de meilleurs résultats en moins de temps.
Que faire : plutôt que de commencer votre séance de sport par de la cardio intensive puis par de la musculation, tournez-vous vers l’entraînement par intervalles, qui consiste à s’entraîner à haute intensité pendant quelques secondes puis à se reposer quelques secondes et ainsi de suite pendant vingt minutes. Cet exercice amène le cœur à battre au maximum beaucoup plus longtemps que pendant une séance d’entraînement traditionnelle, ce qui augmentera la sensation de bien-être libérée par le cerveau.
Sources :Adieu fatigue ! Doublez votre énergie en 7 jours de Yuri Elkaim.Les Éditions de l'Homme.