Les ganglions situés sous l'aisselle portent le nom de ganglions axilaires. Ils font partie du système lymphatique, qui a pour rôle de combattre les infections. Les ganglions axiliaires se répartissent en trois catégories :
- la région axillaire inférieure (située dans la partie inférieure de l’aisselle) ;
- la région axillaire centrale (située dans la partie centrale de l’aisselle) ;
- et la région axillaire supérieure (située dans la partie supérieure de l’aisselle, près du sternum).
En cas de cancer, les cellules cancéreuses se propagent d'abord à la région inférieure, avant d'atteindre les autres. Ces dernières se propagent lentement et discrètement. En effet, en l’absence de menaces pathogènes, les ganglions axillaires sont pratiquement imperceptibles à la palpation. Pourtant, il est important de savoir les détecter le plus tôt possible.
Comment détecter un ganglion sous l’aisselle ?
Les ganglions deviennent détectables lorsqu’ils se mettent à enfler. On parle alors d’adénopathie pour qualifier le phénomène qui conduit un ganglion à former une boule sous l’aisselle. Cette inflammation peut se traduire différemment selon les individus et la nature de l’attaque (virus, bactérie, microbe…).
Le ou les ganglions axillaires peuvent ainsi être souples ou durs, douloureux ou non. En cas de cancer, il n'est pas possible de le détecter aux premiers stades. En revance, dans des stades plus avancés du cancer, vous pourrez sentir une masse au niveau de l'aisselle puisque les ganglions axiliaires deviennent enflés. Toutefois, rassurez-vous car, dans la majorité des cas, ils sont totalement bénins et témoignent seulement du fait que votre système immunitaire fonctionne.
Quelles sont les principales causes du ganglion sous l’aisselle ?
Il peut y avoir plusieurs causes à des ganglions sous les aisselles. Généralement, ils gonflent en présence d’une infection virale et se résorberont naturellement lorsque la réponse immunitaire, alors engagée, aura eu raison des agents pathogènes. Leur apparition peut également être un signe de syndrome de fatigue chronique.
Dans certains cas, ils peuvent aussi révéler la présence de pathologies plus graves telles que
- Le cancer du sein : dans ce cas là, les ganglions lymphatiques deviennent douloureux et enflés.
- La tuberculose : les ganglions peuvent être une conséquence de la tuberculose, maladie infectieuse qui affecte les poumons.
- Et la sarcoïdose : la forme aiguë de cette maladie débute souvent par des ganglions au niveau des aisselles. Cette maladie se caractérise également par un essouflement et des douleurs thoraciques.
Même si les ganglions sont généralement sans danger, il est préférable de consulter un médecin lorsqu’ils perdurent plus de quelques jours. Ce dernier va procéder à une palpation des ganglions et peut demander une mammographie, des analyses de sang ou encore la ponction d’un ou des ganglions.
Vidéo : Fatigue chronique : quand s’inquiéter ?
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.
Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.