L’intoxication alimentaire, qu’est-ce que c’est ?
À la différence de la gastro-entérite qui, elle, est d’origine virale, l’intoxication alimentaire constitue en quelque sorte une réaction du système immunitaire face à l’absorption d’une substance alimentaire qu’il va juger nocive pour l’organisme.
Dans la majorité des cas, la toxi-infection est secondaire à la consommation d’aliments contaminés par des micro-organismes. La plupart du temps, il s’agit de bactéries. Celles qui sont le plus fréquemment impliquées répondent aux doux noms de Salmonella, Escherichia coli, Staphylococcus ou encore Campylobacter jejuni. Mais certains virus comme ceux de l’hépatite A et de l’hépatite E, eux, peuvent se développer dans l’eau souillée.
L’intoxication alimentaire, comment la reconnaître ?
Il est vrai que l’intoxication alimentaire n’est pas facile à distinguer d’une gastro-entérite "classique" puisqu’elle va, elle aussi, se manifester par des troubles digestifs assez redoutables : vomissements, nausées, douleurs abdominales, diarrhée…
Généralement, les premières manifestations surviennent dans les 24 heures suivant l’ingestion de l’aliment avarié, et peuvent persister plusieurs jours. Chez certains malades, les signes digestifs sont associés à de la fièvre et à une dégradation de l’état de santé général.
L’intoxication alimentaire, quels sont les risques de complication ?
Le principal risque de l’intoxication alimentaire, c’est la déshydratation. En effet, les pertes hydriques engendrées par les vomissements et les crises diarrhéiques vont considérablement réduire les réserves en eau de l’organisme. Le manque d’hydratation se traduit majoritairement par une sécheresse buccale importante, une peau sèche, des maux de tête, une apathie…
Certains signaux constituent de véritables alertes. C’est le cas notamment des urines foncées, qui vont démontrer une concentration excessive des toxines à cause du manque d’eau. En présence de ces symptômes, il est conseillé de se rapprocher rapidement d’un service d’urgence.
L’intoxication alimentaire, que faut-il faire ?
La réponse dépendra essentiellement des symptômes présentés. Dans la majorité des cas, l’intoxication ne requiert pas de prise en charge médicale particulière lorsqu’elle concerne un adulte et si les signes cliniques restent raisonnables. Seuls des traitements symptomatiques destinés à atténuer les troubles digestifs peuvent être préconisés. Les antibiotiques, eux, ne sont prescrits qu’en cas d’infection bactérienne d’importance.
Chez l’enfant en bas âge, en revanche, il est préférable de contacter son médecin traitant, car les risques de déshydratation sont plus importants. Chez les bébés et les nourrissons, une hospitalisation peut s’avérer nécessaire.
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