- 1 - 87 % des femmes submergées par la pression du temps
- 2 - Comprendre son anxiété face au temps
- 3 - Apprendre une nouvelle compétence
- 4 - Cultiver la spontanéité
- 5 - S’ouvrir à de nouvelles rencontres
- 6 - Partir en vacances ou en week-end dans un nouvel endroit
- 7 - Prendre pleinement conscience de ses journées
Tel le lapin blanc dans Alice au Pays des merveilles, vous avez l’impression d’être toujours pressé et d’être perpétuellement engagé dans une course contre la montre... Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul. L’impossibilité d’avoir prise sur l’écoulement du temps, ajouté au sentiment que celui-ci s’accélère à mesure que les années passent, suscite son lot d’angoisses et de stress chez nombre d’entre nous.
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Comment réussir à accepter l'incertitude ?Apanage de nos sociétés, la pression du temps est un ressenti alimenté par l’offre toujours plus abondante d’activités à réaliser, de (faux) besoins à combler… Dans le milieu professionnel, la pression du temps, motivée par l’impératif de productivité nous enjoint à accélérer la cadence pour tenir des délais et réaliser toujours plus de tâches dans un laps de temps réduit. Une problématique qui se vérifie parfois aussi dans la sphère familiale et personnelle.
A mesure que les to do list s'accumulent, on tend à se noyer dans un océan d’insatisfaction, de frustration et de stress face à l'incapacité à tenir le planning. "L'angoisse du temps est le sentiment de ne jamais avoir assez de temps et de ne pas en faire assez avec le temps dont on dispose", définit Renate Meyer, psychologue et fondatrice de The Elegant Warrior, interrogée par le média Stylist UK.
87 % des femmes submergées par la pression du temps
Cette pression nourrie d’angoisse du temps est particulièrement présente chez les femmes : 87 % d’entre elles subissent cette pression du temps (ou charge mentale) pour réaliser tout ce qu'elles veulent dans la vie, selon un sondage mené par le magazine Stylist UK, avec l’agence Think Stylist.
Problème, cette difficulté à ralentir accroît la pression et génère toujours plus d’anxiété face au temps qui s’écoule toujours plus vite, à nos yeux. Une impression qui résulte aussi de la fâcheuse habitude que nous avons à nous focaliser sur le manque de temps, selon Renate Meyer. Or, plus le projecteur mental est braqué sur ce manque de temps, plus l’impression du temps qui s’échappe se renforce et plus l’inquiétude grandit.
Comprendre son anxiété face au temps
Cette inclinaison renvoie à ce que les psychologues appellent "la théorie des processus ironiques" : la tentative consciente de supprimer certaines pensées les fait au contraire plus facilement remonter à la surface, explique l’experte.
Pour sortir de ce cercle vicieux, il convient de comprendre notre rapport au temps en analysant d’où vient notre anxiété face à celui-ci, pour mieux la détricoter. Par ce biais, il devient en effet plus facile de repenser la façon dont on utilise le temps et de le mettre à profit. Cela donne l’impression de ralentir et de savourer davantage l’instant.
C’est bien joli, mais en pratique, comment faire ? La psychologue glisse 5 conseils pour devenir davantage maître de l’horloge et ne plus subir cette angoissante pression du temps.
Apprendre une nouvelle compétence
Renate Meyer conseille de faire l’expérience de la nouveauté en apprenant les ficelles d’une nouvelle activité, une nouvelle technique ou un nouveau passe-temps, quel qu’il soit.
Cela peut être prendre des cours de cuisine, se mettre au tricot, s’adonner à une nouvelle discipline sportive, apprendre une nouvelle langue étrangère…
Cela renforce en quelque sorte l’épaisseur du temps passé à s’imprégner de ces nouveaux apprentissages. "Si vous essayez constamment de nouvelles compétences, cela fait travailler votre cerveau, ce qui augmente la substance du temps passé et prolonge votre sens du passé", assure la thérapeute.
Cultiver la spontanéité
Cette attitude qui consiste à réaliser des actes de manière imprévue permet d’être également plus dans le moment présent. "Cela peut renforcer notre sensibilité au temps qui passe", est convaincue Renate Meyer.
S’ouvrir à de nouvelles rencontres
Pour sentir que le temps ralentit, une astuce peut être de sociabiliser davantage, et rencontrer de nouvelles personnes. "Rencontrer un nouvel ami ou vivre une expérience avec quelqu'un que l'on n'a jamais rencontré auparavant est un excellent moyen de sentir que le temps passe plus lentement", explique la psychologue.
Partir en vacances ou en week-end dans un nouvel endroit
Autre idée pour suspendre la course du temps : s’organiser un week-end ou des vacances dans une nouvelle destination. Pour la psychologue, cette échappée offre une belle occasion de déconnecter, de s’extraire du quotidien et d’influer sur sa perception du temps : "Lorsque vous n'êtes pas au travail, vous ne pensez pas constamment aux échéances et à votre interminable liste de choses à faire".
Prendre pleinement conscience de ses journées
Saisir pleinement chaque moment de sa journée, notamment en pratiquant la pleine conscience, cette méditation du moment présent, est une bonne manière d’aborder différemment son quotidien et de "se poser" dans l’instant. "La plupart des journées passent si vite que nous ne prenons jamais le temps de les assimiler. Des études ont montré que si l'on ralentit, que l'on reste davantage dans l'instant présent et que l'on repense plus tard à tout ce qui s'est passé, on peut constater que le temps dure plus longtemps", précise Renate Meyer.
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