Tout au long de notre vie, notre corps ne cesse de se modifier. Ces changements concernent aussi bien les jeunes au moment de la puberté, que les plus âgés lors du vieillissement. Il s’agit d’une condition inévitable, qui concerne tout le monde. Selon les chercheurs, les premiers signes de vieillissement biologique peuvent être détectés dès l’âge de 26 ans.
Toutefois, on considère qu’une personne commence réellement à vieillir à partir de 65 ans. C’est à peu près l’âge de la retraite, mais surtout celui où les changements physiques se voient le plus. Chez les femmes, on peut estimer que le vieillissement débute un peu plus tôt, au moment de la ménopause. Cette dernière intervient entre 45 et 55 ans.
Ménopause : quels changements dans la vie des femmes ?
La ménopause, bien que naturelle et inévitable, n’est pas sans conséquence sur la vie des femmes. Il s’agit du moment où les menstruations s’arrêtent définitivement. "Elle survient lorsque les ovaires arrêtent leur sécrétion hormonale (œstrogènes et progestérone) et la formation d'un ovule chaque mois. On dit que la ménopause est véritablement "installée" lorsque les règles sont absentes depuis une année", indique sur son site l’Assurance maladie.
Ce phénomène entraîne de nombreux symptômes, dont les plus connus sont les bouffées de chaleur, la prise de poids ou les sautes d’humeur. La ménopause peut aussi provoquer divers autres symptômes tels que :
- des sueurs nocturnes isolées sans bouffées de chaleur
- une sécheresse vulvovaginale
- des troubles urinaires (irritations ou infections urinaires plus fréquentes, fuites urinaires, envie fréquente d'uriner)
- des maux de tête
- de la fatigue
- des insomnies
- de l'irritabilité
- de l'anxiété
- des douleurs articulaires, diffuses et changeantes, plus marquées le matin
Conséquence de changements hormonaux, la ménopause a également de nombreuses conséquences physiques. Eva Proudman, trichologue (spécialiste du cuir chevelu) a partagé pour le média britannique The Sun les manières dont vos hormones, à la ménopause, peuvent affecter votre chevelure.
Des cheveux fins et cassants
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L’oestrogène, principale hormone sexuelle féminine, joue un rôle important dans la croissance des cheveux. Au moment de la ménopause, les niveaux d’oestrogènes baissent, entraînant une perte de l’épaisseur des cheveux. Ces derniers deviennent donc plus fins et cassants.
La calvitie
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Les femmes aussi peuvent être concernées par une calvitie en vieillissant. En effet, au-delà de perdre en épaisseur de cheveux, certaines zones du cuir chevelu peuvent également être dépourvues de cheveux. Ce phénomène est connu sous le nom d’alopécie androgénétique.
Cette dernière est héréditaire et se manifeste par une perte de cheveux localisée, qui ne conduit jamais à une calvitie totale. Les zones touchées sont les cheveux de la ligne frontale et des tempes. Ce phénomène devient plus visible au moment de la ménopause, car à cette période, les niveaux d’oestrogène baissent.
Les cheveux gris
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La perte de couleur des cheveux fait également partie du vieillissement. En effet, le pigment de vos cheveux diminue à cause d'une production réduite de mélanine.
La cortisol, hormone du stress, peut également être liée au grisonnement des cheveux. En effet, plus vous avez des doses élevées de cortisol, plus votre corps canalise les nutriments vers les cellules essentielles telles que les muscles. Les zones non essentielles comme les cheveux sont contournées, favorisant les cheveux gris.
Les poils sur le visage
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Les poils au niveau du menton ou de la lèvre supérieure peuvent être très dérangeants pour certaines femmes. Cette caractéristique est le signe de niveaux élevés de testostérone et d’un sous-produit appelé dihydrotestostérone (DHT), l'une des hormones sexuelles. Pendant la ménopause, l’équilibre peut être faussé et les niveaux de testostérone augmenter.
Des cheveux de couleur plus foncée
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Les hormones peuvent affecter la couleur des cheveux, à la fois sur les mèches naturelles et colorées. La progestérone et le cortisol peuvent déclencher ces changement capillaires, mais l’oestrogène reste l’hormone la plus influente. Une poussée d'œstrogène pourrait conduire à plus d'eumélanine, rendant les cheveux plus foncés et plus difficiles à teindre.
Le cuir chevelu gras
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Les hommes ont tendance à avoir les cheveux gras plus rapidement que les femmes. En effet, la testostérone, principale hormone sexuelle masculine, fait partie d'un groupe d'hormones appelées androgènes. Lorsque ces dernières augmentent, elles entraînent une production accrue de sébum, substance huileuse, connue pour donner un aspect gras aux cheveux. C’est pour cette raison que lors de la puberté ou de la ménopause, les femmes peuvent voir leurs cheveux devenir plus gras.
Sources
https://www.thesun.co.uk/fabulous/22021186/hair-expert-locks-hormones-meaning/
https://www.pnas.org/doi/abs/10.1073/pnas.1506264112
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/menopause/symptomes-diagnostic
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