Doliprane : 4 solutions naturelles pour le remplacerFotolia
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Le Doliprane est généralement utilisé pour traiter la douleur en cas de maux de tête, d’état grippal, de douleurs dentaires, de courbatures ou de règles douloureuses. La substance active de ce médicament est le paracétamol.

Cependant, il faut savoir que le Doliprane peut être dangereux en cas de surdosage. Si la posologie n’est pas respectée, le médicament peut être dangereux pour les reins, pour le foie, pour l’estomac et pour le cœur. Les personnes qui consomment de façon répétée et à haute dose cette molécule verraient leur risque d’AVC, d’hypertension, d’infarctus, de troubles rénaux et hépatiques augmenter de manière significative.

Pourtant, quand la douleur est là, il est très facile de prendre un de ces cachets, un peu par réflexe, sans prendre en compte les effets secondaires. Il existe pourtant des solutions simples et naturelles pour le remplacer.

Comment fonctionne la douleur ?

Salomé Sellouk : Il existe différents types de douleur. Les plus communes sont les douleurs sensitives et les douleurs affectives et émotionnelles. Les douleurs sensitives fonctionnent via la nociception qui est localisée dans le cortex somatosensoriel. Il récolte les informations provenant des récepteurs sensoriels installés un peu partout dans le corps. Ces récepteurs sont des fibres nerveuses périphériques qui remontent par la voie médullaire ascendante. Une fois arrivés au cerveau, les messages sont intégrés et mémorisés.

Les douleurs affectives et émotionnelles sont localisées dans le cortex limbique qui englobe la mémoire, les émotions et le circuit de récompense.

Le message douloureux s’intègre dans le cortex préfrontal pour mettre l’individu en capacité d’anticipation. Cela lui permet d’éviter la venue d’une douleur mémorisée. Dans l’hypothalamus, l’intégration du message douloureux permet de faire intervenir le système endocrinien pour faire cesser la douleur. Enfin, dans le tronc cérébral, le message permet d’user de réactions « réflexes » qu’elles soient d’ordre physique ou comportemental.

Puis-je remplacer mon Doliprane avec un traitement à base de plantes ou d’huiles essentielles ?

Bien sûr ! Les huiles et les plantes sont dites adaptogènes. Elles vont agir sur les zones qui ont le plus besoin de soutien. L’huile essentielle de gaulthérie et ses propriétés anti-inflammatoires vont permettre de désensibiliser la zone endommagée et diminuer la douleur naturellement.

Le curcuma a également ces pouvoirs anti-inflammatoires.

Le griffonia, la rhodiola et le CBD vont permettre de limiter les douleurs somatosensorielles en apaisant le circuit du cortisol activé lors des périodes de stress.

L’huile essentielle de menthe poivrée va apaiser les maux de tête, qu’ils soient d’origine ophtalmique comme vasculaire.

Puis-je remplacer mon Doliprane par un exercice de méditation, de respiration ?

Les exercices respiratoires permettent d’agir sur le nerf vague. Celui-ci est directement relié au système nerveux. Allonger l’expiration va réduire son activité, et donc d’apaiser les systèmes internes.

La méditation et la visualisation vont aider à installer un état de sérénité et induire une réduction des tensions génératrices de douleurs.

Le fait de respirer par le nez va augmenter le taux d’acide nitrique à l’intérieur de l’organisme permettant de renforcer la libération d’hormones du bien-être en plus d’endurcir les processus anti-inflammatoires.

Puis-je remplacer mon Doliprane par certains types de médicaments ?

Les aliments riches en magnésium comme le chocolat ou riche en tryptophane comme le fromage ou la viande vont permettre d’installer durablement les précurseurs de sérotonine, mélatonine, tyrosine, théanine et dopamine qui sont les hormones antagonistes à la douleur.

Les poissons gras riches en oméga 3 et les huiles de coco sont anti-inflammatoires et vont donc réduire les dégâts des crises de douleur.

Les eaux riches en minéraux vont également apaiser les douleurs musculaires.

Enfin, les acides gras d’origine animale riches en cholestérol vont lubrifier les tissus cardiovasculaires et faciliter les messages nerveux permettant de réduire les crises fibromyalgiques.

Existe-t-il d’autres façons d’atténuer les douleurs sans prendre de Doliprane ?

Je préconise les huiles essentielles de menthe poivrée et d’eucalyptus. Vous pouvez aussi choisir la tisane de basilic ou des infusions de CBD. Elles permettent de limiter les sécrétions de cortisol génératrices de douleur.

User des compléments de la nature à la place du Doliprane permet d’éviter des effets secondaires qui pourraient générer davantage de douleurs à la longue.

Sources

Merci à Salomé Sellouk, naturopathe

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