Comprendre la fracture de l’orteil
La fracture du gros orteil est la plus couramment diagnostiquée. Il faut dire que c’est ce doigt de pied qui est le plus proéminent et, par conséquent, le plus exposé aux chocs éventuels. Car ce sont, en effet, les chocs directs ou indirects qui constituent la cause première de la plupart des fractures de l’orteil. Il pourra s’agir d’un coup donné sur une surface dure ou encore d’un objet lourd qui tombe sur le pied.
Certaines pratiques professionnelles ou sportives représentent également des facteurs de risques accrus de fractures.
Reconnaître la fracture de l’orteil
La fracture d’un doigt de pied se caractérise avant tout par la douleur qu’elle va générer. En fonction de la localisation de la fracture, le patient pourra même avoir des difficultés à poser le pied au sol pour marcher. Généralement, la fracture de l’orteil est associée à un œdème, voire à un hématome. La peau revêt alors une teinte rougeâtre à violacée. Mais ce n’est qu’avec une radiographie que le médecin pourra confirmer avec certitude le diagnostic.
Traiter la fracture de l’orteil
L’immobilisation de l’orteil fracturé est relativement difficile puisque celui-ci ne peut pas être plâtré. Dans la plupart des cas, le praticien positionnera un bandage adhésif de manière à utiliser comme tuteur le doigt de pied voisin à celui qui est fracturé.
Parallèlement, des médicaments antalgiques seront prescrits pour soulager la douleur générée par l’inflammation. Si la marche s’avère trop douloureuse, l’utilisation de béquilles est parfois préconisée.